Tout savoir sur les pertes vaginales

05 octobre 2020

Les pertes vaginales sont la plupart du temps tout à fait normales. Parfois elles peuvent être le signe d’une inflammation. Comment les distinguer ?

Lorsqu’elles restent physiologiques, les pertes vaginales sont sans odeur forte, « lactescentes ou liquides et claires », détaille David H. Barad sur le site spécialisé www.msdmanuals.com. Elles résultent de la sécrétion d’œstrogènes. Ces hormones « stimulent le col de l’utérus pour la production de sécrétions (mucus), et une petite quantité de mucus peut être évacuée du vagin ». Mais dans quelles situations la concentration en œstrogènes augmente-t-elle ?

  • Juste avant l’ovulation: « le col de l’utérus sécrète du mucus en plus grande quantité, et il est plus fluide » ;
  • Quelques mois avant les premières règles chez les jeunes filles ;
  • Pendant la grossesse;
  • Chez les femmes « prenant des médicaments contenant des œstrogènes ou connus pour augmenter la production d’œstrogènes (comme les médicaments visant à stimuler la fertilité) ».

Les vaginites en cause

Les pertes sont dites anormales lorsqu’elles sont « plus denses que la normale, plus épaisses, semblables à du pus, blanches et grenues (comme du fromage frais), grisâtres, verdâtres, jaunâtres, malodorantes ou ayant une odeur de poisson, accompagnées de prurit, de sensation de brûlure, d’une éruption ou de douleur ».

L’origine de ces anomalies relève souvent d’une vaginite, c’est-à-dire une inflammation du vagin liée à une « irritation par une substance chimique ou à une infection ». La plupart des infections relèvent de la vaginose bactérienne, de candidose ou de vaginite à trichomonase nécessitant une prise en charge médicale.

  • Source : « Pertes vaginales », David H. Barad, www.msdmanuals.com, septembre 2018

  • Ecrit par : Laura Bourgault – Édité par : Emmanuel Ducreuzet

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