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Au total, 10 000 affections psychiques liées au travail ont été rapportées en 2016. Les femmes de 40 ans sont les plus exposées. Notamment dans les secteurs du médico-social, du transport de voyageurs et du commerce de détail. Des données publiées ce 16 janvier par l’Assurance-maladie.
Troubles anxieux, épisodes dépressifs, burn out… En 2016, un total de 10 000 affections psychiques liées au travail a été signalé. Soit 1,6% des accidents du travail. Et 596 cas ont été reconnus comme maladie du travail, « soit 7 fois plus qu’il y a 5 ans ». Des chiffres publiés par l’Assurance-maladie ce 16 janvier dans son rapport « Santé travail : enjeux & actions ».
La majorité des victimes sont des femmes (60% des souffrants). La moyenne d’âge est de 40 ans. Les secteurs les plus touchés sont le secteur médico-social, le transport de voyageurs et le commerce de détail. A eux trois, ils regroupent près de 65% des situations de souffrance psychique.
Dans la moitié des cas, l’élément déclencheur est un extérieur mais lié au travail (agression, menaces, braquage…). Dans l’autre moitié, le facteur fragilisant est intrinsèquement lié à des conditions difficiles de travail, augmentant le risque « d’anxiété et de dépression ». L’origine est le plus fréquemment liée au management (27 %), à une charge de travail excessive (27 %), ou à mauvaise qualité des relations au travail (23 %).
Chaque année, 400 jours d’arrêts pour maladies professionnelles psychiques
En moyenne, chaque année, les arrêts de travail pour affection psychique s’élèvent à 112 jours. Dans plus de 7 cas sur 10, ils donnent lieu à une incapacité permanente. Et lorsqu’elles sont reconnues comme maladies professionnelles, les affections psychiques engendrent 400 jours d’arrêt de travail.
En prévention, l’Assurance-maladie propose des supports de sensibilisation via l’Institut national de recherche et de sécurité pour sensibiliser les entreprises à ce sujet. Des formations adaptées et l’encouragement à la « déclaration des sinistres » font aussi partie des priorités pour limiter le mal-être professionnel.
Source : Assurance maladie, le 16 janvier 2018
Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : Dominique Salomon
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