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L’étude, publiée dans Diabetes Care, a suivi plus de 84 000 participants pendant plus de 7 ans. Les chercheurs ont analysé les données d’accélérométrie (mesure de l’activité physique) recueillies sur plusieurs nuits consécutives, offrant ainsi un aperçu précis des habitudes de sommeil des participants.
Les résultats sont frappants : les personnes ayant des habitudes de sommeil irrégulières, avec une variation quotidienne de plus de 60 minutes, présentaient un risque 34 % plus élevé de développer un diabète de type 2 par rapport à celles dont le sommeil est régulier. Cette association persistait même après avoir pris en compte divers facteurs de risque tels que le mode de vie, les comorbidités et les antécédents familiaux.
Des chercheurs de l’Inserm avaient déjà mis en évidence que le dérèglement de l’horloge biologique et les troubles du sommeil favorisaient l’apparition du diabète de type 2. Il a été suggéré que la mélatonine, hormone produite durant la nuit et impliquée dans la régulation des cycles veille/sommeil, pourrait jouer un rôle dans l’apparition de cette forme de diabète.
« Nos résultats mettent en lumière un facteur de style de vie modifiable qui pourrait contribuer à réduire le risque de diabète de type 2 », insistent les chercheurs du Brigham and Women’s Hospital. « Cette perspective est particulièrement encourageante face aux projections alarmantes qui prévoient que le nombre de personnes atteintes de diabète de type 2 pourrait plus que doubler d’ici 2050. »
Certains gestes simples peuvent favoriser un rythme de sommeil régulier :
Source : Diabetes Care
Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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