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© Elena Elisseeva/shutterstock.com
Le sommeil fait partie des éléments fondamentaux d’une bonne santé physique et mentale. Cette notion est appuyée depuis des années déjà par de nombreux travaux scientifiques. Comme le rappelle l’Inserm, une « mauvaise qualité/quantité de sommeil accentue le risque d’irritabilité, de symptômes dépressifs ». Et à long terme, « le manque de sommeil est aussi un facteur de développement de maladies comme l’hypertension artérielle, le diabète, l’obésité », peut-on lire sur le site de l’Université Sorbonne.
Pour autant, 9 personnes sur 10 ne bénéficieraient pas de bonnes nuits de sommeil. Selon Aboubakari Nambiema, chercheur à l’Inserm, ce constat est peu surprenant : « la faible prévalence des bons dormeurs est induite par le surmenage associé à notre mode de vie », estime-t-il. Alors pour mieux comprendre l’impact de ce défaut de qualité de sommeil sur la santé cardiovasculaire, il a décidé de mener un travail basé sur plusieurs facteurs caractérisant une bonne nuit de repos.
Un total de 7 200 participants à la Paris Prospective Study III (PPP3) ont été suivis durant cette étude. Des femmes et des hommes âgés entre 50 et 75 ans, en bonne santé au moment du recrutement entre 2008 et 2011. Ils ont répondu à un questionnaire destiné à évaluer leur qualité de sommeil au travers de 5 critères. Chacun obtenant une note de 1 s’il répondait aux recommandations de sommeil : 7 ou 8 heures de sommeil par nuit, pas d’insomnies, pas de fatigue durant la journée, pas d’apnée du sommeil et être « du matin ». Chaque critère non rempli obtenant la note 0. Ce qui donnait un score final entre 0 et 5.
Après 8 ans de suivi moyen, 274 participants ont été victimes d’un infarctus du myocarde ou un AVC. L’analyse comparative a permis d’observer que ceux présentant un score de 5 avaient 75% de risque cardiovasculaire en moins par rapport à ceux qui avaient un score de 0 ou de 1. Et qu’à chaque point en plus dans le score, la personne voyait son risque réduit de 22%. Globalement, si tous les participants avaient un score optimal, 72% des nouveaux cas d’infarctus et d’AVC seraient évités chaque année.
De quoi confirmer l’importance de favoriser un bon sommeil, en respectant les recommandations de l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance, parmi lesquelles :
Source : European Society of Cardiology – Inserm - Université Sorbonne - Institut National du Sommeil et de la Vigilance
Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Vincent Roche
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