











CI photos/shutterstock.com
Excellente nouvelle sur le front du cancer de la prostate ! Selon l’étude ARAMIS, un traitement novateur permettrait de diminuer de 59% le risque de métastases ou de décès. Ces très bons résultats vont probablement changer les protocoles thérapeutiques.
De quoi parle-ton ? L’étude ARAMIS mené en France par le Pr Karim Fizazi (Gustave Roussy) visait à tester l’efficacité du darolutamide, un nouvel inhibiteur du récepteur aux androgènes. Les 1 509 patients* inclus souffraient d’un cancer de la prostate non métastatique ayant reçu un traitement local (radiothérapie, chirurgie, curiethérapie), devenus résistant aux traitements traditionnels. Jusqu’à aujourd’hui, il n’existait aucune thérapie pour ces malades, condamnés à terme à voir leur tumeur se disséminer dans l’organisme.
Un traitement efficace et bien toléré. Les patients sous darolutamide ont observé un gain de près de deux années supplémentaires sans propagation de la maladie. Sans oublier le risque de décès diminué de 59%. Ce traitement semble plutôt bien toléré. Les principaux effets secondaires relevés restent identiques à ceux d’un placebo (fatigue, douleurs et diarrhées).
A noter : avec 50 430 nouveaux cas diagnostiqués en 2015**, le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent, à la fois chez l’homme et dans l’ensemble de la population. Il reste très rare avant 50 ans et son incidence augmente progressivement avec l’âge. L’âge moyen au moment du diagnostic approche les 70 ans.
*recrutés à travers 409 centres de 36 pays
**Données actualisées le 31 janvier 2019 de Santé publique France
Source : Gustave Roussy, NEJM, 15 février 2019
Ecrit par : Emmanuel Ducreuzet – Edité par : Laura Bourgault
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.