VIH : fin de la transmission mère/enfant en Thaïlande
10 février 2017
pornsawan sangmanee/Shutterstock.com
Bonne nouvelle sur le front du VIH/SIDA. La Thaïlande se distingue en étant le premier pays du continent asiatique à mettre un terme à la transmission virale de la mère à l’enfant. Cette réussite repose en grande partie sur une politique volontariste du gouvernement.
Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), pour qu’un pays soit déclaré indemne de transmission du VIH de la mère à l’enfant, le taux d’infection doit être inférieur à 2%. En 2015, la Thaïlande affichait un taux en-deçà de cette cible, autrement dit 1,9%. Cuba avait été en 2015, le premier pays au monde à recevoir de l’OMS, la validation qu’elle avait éliminé la transmission mère-enfant du VIH et de la syphilis.
L’Arménie et la Biélorussie également sur la liste
Les bons résultats de la Thaïlande s’expliquent par des investissements spectaculaires dans la lutte contre le VIH/SIDA. Le gouvernement a par exemple mis en place un système de tests gratuit pour toutes les femmes enceintes. De plus, en 2000, ce pays d’Asie du Sud-Est a décidé de fournir gratuitement les traitements à toutes les femmes enceintes séropositives. A noter qu’en Europe, l’Arménie et la Biélorussie viennent de s’ajouter à la liste des pays ayant éliminé la transmission de la mère à l’enfant !
En 2015, selon l’OMS, 77% des femmes enceintes séropositives vivant dans un pays à revenu faible ou intermédiaire (1,4 million) ont bénéficié d’antirétroviraux efficaces pour éviter la transmission du virus à leurs enfants. Non traitées, elles présentent 15% à 45% de risque de transmettre le virus pendant la grossesse, l’accouchement ou l’allaitement. Placées précocement sous antirétroviraux, ce risque chute à 1% seulement.
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Source : Paediatrics and Internaional Child Health, 8 février 2017
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Ecrit par : Bonne nouvelle sur le front du VIH/SIDA. La Thaïlande se distingue en étant le premier pays du continent asiatique à mettre un terme à la transmission virale de la mère à l’enfant. Cette réussite repose en grande partie sur une politique volontariste du gouvernement. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), pour qu’un pays soit déclaré indemne de transmission du VIH de la mère à l’enfant, le taux d’infection doit être inférieur à 2%. En 2015, la Thaïlande affichait un taux en-deçà de cette cible, autrement dit 1,9%. Cuba avait été en 2015, le premier pays au monde à recevoir de l’OMS, la validation qu’elle avait éliminé la transmission mère-enfant du VIH et de la syphilis. L’Arménie et la Biélorussie également sur la liste Les bons résultats de la Thaïlande s’expliquent par des investissements spectaculaires dans la lutte contre le VIH/SIDA. Le gouvernement a par exemple mis en place un système de tests gratuit pour toutes les femmes enceintes. De plus, en 2000, ce pays d’Asie du Sud-Est a décidé de fournir gratuitement les traitements à toutes les femmes enceintes séropositives. A noter qu’en Europe, l’Arménie et la Biélorussie viennent de s'ajouter à la liste des pays ayant éliminé la transmission de la mère à l’enfant ! En 2015, selon l’OMS, 77% des femmes enceintes séropositives vivant dans un pays à revenu faible ou intermédiaire (1,4 million) ont bénéficié d’antirétroviraux efficaces pour éviter la transmission du virus à leurs enfants. Non traitées, elles présentent 15% à 45% de risque de transmettre le virus pendant la grossesse, l’accouchement ou l’allaitement. Placées précocement sous antirétroviraux, ce risque chute à 1% seulement.