Ado : bien préparer son premier rendez-vous gynéco
21 juin 2017
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La première visite chez le gynécologue est une étape importante dans la vie d’une jeune fille. Que votre adolescente demande ou non votre présence, il est essentiel de laisser la porte ouverte au dialogue. Si elle y va pour se faire prescrire un moyen de contraception, elle a en effet par exemple besoin de connaître ses antécédents familiaux.
Quand doit-elle y aller pour la première fois ? Faut-il l’orienter vers votre propre gynécologue ? Devez-vous l’accompagner ? A toutes ces questions, il existe une foule de réponses possibles. Ainsi, concernant l’âge, il n’y a pas de recommandation particulière. La première consultation gynécologique peut être motivée par des règles douloureuses, des pertes anormales, les premiers rapports sexuels… Si votre fille redoute le premier examen gynécologique, vous pouvez la rassurer, il n’est pas systématique la première fois.
Concernant le choix du praticien, là non plus, rien n’est figé. L’orienter vers votre propre gynécologue peut vous sembler naturel mais ne vous vexez pas si elle est réticente et préfère un médecin recommandé par une amie. Si elle n’a pas de symptôme gynécologique particulier, elle peut aussi s’adresser à une sage-femme ou encore au Planning familial.
Respectez son besoin d’intimité
Quant à la question de votre présence, la décision doit revenir à votre fille. Même mineure, elle a tout à fait le droit d’y aller seule. Evidemment, quoiqu’elle en dise, elle apprécie d’entendre que vous vous sentez concernée par sa santé. Mais respectez son besoin d’intimité. Ne le prenez pas comme une provocation ou un manque de confiance en vous.
En cas de refus de sa part, consignez sur une feuille qu’elle remettra au praticien la liste de ses antécédents médicaux personnels et ceux de votre famille. Des cas de cancer, d’embolie, de phlébite, de thrombose… orienteront en effet le choix de sa contraception. Surtout, rappelez-lui qu’elle peut poser toutes les questions qui lui passent par la tête, aucune n’est ridicule. Evoquez aussi le secret médical. Par exemple, si elle confie au praticien qu’elle fume – cette information est nécessaire pour choisir la contraception la mieux adaptée – il n’ira pas vous le répéter.