Cabines UV : tout savoir sur le risque de mélanome

12 juin 2019

Les bancs solaires favorisent le risque de mélanome. Un lien de cause à effet mis en évidence dès la première exposition. Même si les plus concernés restent les gros utilisateurs de longue date.

En endommageant l’ADN, les rayons UV des cabines de bronzage exposent à un danger de cancer de la peau. Et nul besoin d’abuser de ces rayons ultra-violets artificiels pour encourir ce risque. En effet, comme le rappellent les auteurs de la revue Prescrire, « un lien a été mis en évidence entre l’exposition au moins une fois dans la vie aux cabines de bronzage et la survenue d’un mélanome ». Et cette exposition survient « même en l’absence d’antécédents de coups de soleil ».

Les plus exposés à ce risque de mélanome sont les personnes adeptes des cabines avant l’âge de 30-35 ans. Idem « en cas d’expositions de longue durée et fréquentes ».

Autant de données décrites par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) en octobre 2018. Date à laquelle l’Agence demandait la suppression de ces dispositifs considérés comme un danger pour la santé publique.

De quoi décourager les aficionados des cabines ! D’autant que contrairement aux idées reçues, ces séances ne stimulent pas la synthèse de vitamine D et ne préparent en aucun cas la peau au soleil. En fait elles ne génèrent que des dégâts pour la peau en provoquant « des brûlures, une accélération du vieillissement cutané, des inflammations oculaires et des immunodépressions transitoires ».

A noter : depuis 2009, les rayons UV artificiels sont classés comme cancérogènes certains pour l’Homme par le Centre international de recherche sur le cancer (Circ).

  • Source : Prescrire 428, juin 2019

  • Ecrit par : Laura Bourgault – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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