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Quel est l’impact de la vaccination contre le papillomavirus humain (HPV) et du dépistage organisé contre le cancer du col de l’utérus ? Selon des chercheurs américains, ces mesures préventives empêcheraient la survenue de 13 millions de cas dans les 30 années à venir, à l’échelle mondiale.
Grâce à la vaccination contre le virus HPV et la mise en place du dépistage organisé, il serait possible d’éviter 13 millions de cas de cancers du col de l’utérus dans le monde d’ici à 2050. Des estimations confirmées ce 20 février par des chercheurs américains.
En se projetant, ces scientifiques envisagent « l’élimination de cette maladie, considérée comme un véritable problème de santé publique, dans 149 des 181 pays d’ici à 2100 ». Aux Etats-Unis, au Canada et au Royaume-Uni, cette éradication pourrait même survenir dans 25 à 40 ans. L’Australie en est déjà très proche grâce à la pratique du test HPV en première intention et à la généralisation de la vaccination automatique des jeunes femmes et des jeunes hommes contre le virus du HPV*.
En revanche, si le taux de couverture vaccinal et les campagnes de dépistage organisé ne sont pas efficients, « plus de 44 millions de femmes pourraient développer ce cancer dans les 50 années à venir. Et les deux tiers des patientes, soit 15 millions de femmes, perdraient la vie, dans les pays à faible et moyens niveau de développement ».
Et en France ? Le jeudi 10 janvier, la Société française de colposcopie et de pathologie cervico-vaginale (SFCPCV) annonçait l’arrivée du dépistage organisé du cancer du col de l’utérus pour le premier trimestre. Cliquez ici pour tout savoir sur les modalités de cette approche préventive dans l’Hexagone.
A noter : en France, le cancer du col de l’utérus est diagnostiqué chez 3 000 femmes chaque année. Avec 1 100 décès annuel, il s’agit de l’une des tumeurs pour laquelle le pronostic des patientes se dégrade.
*En France, ce vaccin est actuellement conseillé aux jeunes femmes entre 11 et 14 ans, avec un rappel possible jusqu’à l’âge de 19 ans
Source : Lancet Oncology, le 19 février 2019
Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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