Comment réagir face à un malaise vagal ?

Vertiges, sueurs, nausées… le malaise vagal se reconnaît à divers signes annonciateurs. ©Phovoir

Sueurs, pâleurs, vertiges, nausées… Que l’on en soit témoin ou victime, le malaise vagal est toujours très impressionnant, surtout quand il se solde par une brève perte de connaissance. Heureusement, il y a souvent plus de peur que de mal. L’essentiel est d’avoir les bons réflexes.

Certains tournent de l’œil à la vue d’une aiguille ou après une émotion forte. Pour d’autres, une digestion difficile, devoir rester debout longtemps dans un espace confiné ou faire un effort en étant à jeun peuvent suffire pour faire un malaise vagal. En cause ? Un ralentissement du rythme cardiaque et une chute de la tension artérielle qui entraînent une diminution brutale de l’apport d’oxygène au cerveau, d’où la sensation de malaise. Relativement fréquent, ce type de syncope est le plus souvent bénin.

S’allonger sans tarder

La seule façon d’éviter de perdre connaissance pour de bon est de s’allonger, si possible en relevant légèrement les jambes, dès les premiers signes de faiblesse. Ainsi le sang pourra de nouveau affluer rapidement vers la tête et oxygéner le cerveau. Si la position allongée est impossible, il est conseillé de s’asseoir et de mettre la tête entre les genoux.

Il est ensuite indispensable de prendre le temps de récupérer totalement avant de bouger à nouveau, sous peine de voir le scénario se répéter.

Appeler un médecin

Si la personne reprend rapidement ses esprits, appelez un médecin généraliste afin de faire confirmer le caractère bénin du malaise.

Si le malaise se prolonge, si la personne est sous traitement pour une maladie cardiovasculaire ou a déjà souffert d’un infarctus, appelez le 15. Si la personne reste inconsciente, mettez-la en Position Latérale de Sécurité en attendant l’arrivée des secours.

• 

  Source : La médecine des urgences, docteur Philippe Nuham, Dauphin éditeur, 255 pages, 15 euros

• 

  Ecrit par : Aurélia Dubuc – Edité par : Dominique Salomon