Contraceptifs oestroprogestatifs : une brochure pour mieux comprendre
16 janvier 2014
En décembre 2012, victime d’un AVC, une femme portait plainte contre un fabricant de pilule de 3e génération. Quelques mois plus tard, l’Agence nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) rappelait que « les contraceptifs oraux de 3e et 4e générations exposent les femmes à un risque de thrombose veineuse ou phlébite deux fois plus élevé que ceux de 1ère et 2e générations ». Aujourd’hui, pour mieux informer, l’Agence publie une brochure. Son titre : « Vous et… vos contraceptifs oestroprogestatifs ».
« La contraception orale – la pilule – est, parmi les moyens de contraception, une méthode efficace et largement répandue » explique l’ANSM. « Les pilules oestroprogestatives ou combinées contiennent deux types d’hormones : des estrogènes et des progestatifs. Il en est de même pour l’anneau vaginal et le patch »
Bien entendu, ces médicaments sont efficaces lorsqu’ils sont utilisés selon les conditions expliquées dans leur notice. Vous devez donc respecter plusieurs précautions. Comme le fait de ne pas fumer par exemple.
Voici l’un des exemples de conseils que vous retrouverez dans la brochure « Vous et… vos contraceptifs oestroprogestatifs ». L’ANSM y rappelle également que « la qualité de ces médicaments est strictement contrôlée. » Et comme tout médicament, « ils peuvent comporter des effets indésirables (le plus souvent peu graves comme des maux de tête, des saignements irréguliers entre les règles…) qu’il faut savoir reconnaître le plus tôt possible. »
L’Agence précise enfin que certains accidents graves (thrombose) peuvent survenir. Peu fréquents, ils doivent être pris en charge en urgence. Ainsi trouverez-vous dans ce document la liste des signes évocateurs.
Pour en savoir plus, télécharger la brochure Vous et… vos contraceptifs oestroprogestatifs.