Chute des ventes des pilules de 3e et 4e génération

29 avril 2013

Les jeunes se détournent des pilules de 3e et 4e génération ©Phovoir

Selon l’Agence nationale de Sécurité du Médicament (ANSM), la vente des pilules estroprogestatives de 3e et 4e génération a baissé de 26%, depuis le mois de décembre. A l’inverse les pilules de 1e et de 2e génération ont vu leurs ventes progresser de 22% pour le seul mois de mars !

De décembre 2012 à mars 2013, les ventes globales de contraceptifs (hors préservatifs) ont diminué de 1,9% par rapport à la même période de l’année précédente. Concernant les pilules de 3e et 4e génération, la chute est spectaculaire. Notamment auprès des plus jeunes. La diminution la plus importante (36%) est observée chez les femmes de 15-19 ans. Dans les autres tranches d’âge, la consommation de ces contraceptifs a baissé de 25% chez les 20-29 ans et de 27%  chez 30-39 ans. Même constat pour les patchs et anneaux estroprogestatifs, dont les ventes ont chuté de 11% en mars 2013 par rapport à mars 2012.

Dans le même temps, la prescription de pilules de 1e et 2e génération se stabilise. Mais elle est toujours en croissance. Notamment auprès des 15-19 ans qui choisissent en majorité les contraceptifs les plus faiblement dosés. Les ventes de dispositifs comme les implants, les dispositifs intra-utérins avec ou sans progestatif ont pour leur part augmenté de 28% en mars, par rapport à mars 2012.

« Ces données confirment la diminution importante de l’utilisation des contraceptifs oraux combinés de 3e et 4e génération », indique l’ANSM. Ses responsables estiment d’ailleurs que « les recommandations de l’Agence – privilégier les pilules de 2e génération – ont été très bien intégrées par les professionnels de santé. »

Retrouvez le dossier de la Rédaction de Destination Santé.

Ecrit par : Emmanuel Ducreuzet

  • Source : ANSM, 29 avril 2013

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