Cosmétiques, peintures… une composition restreinte en microplastiques ?

05 février 2019

Ce 30 janvier, l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) a proposé de restreindre l’usage de microplastiques volontairement ajoutés dans la composition de cosmétiques. Mais aussi des peintures et des produits utilisés dans le domaine de l’agriculture.

Ce 30 janvier, l’ECHA (l’Agence européenne des produits chimiques) a proposé de restreindre l’utilisation des microplastiques volontairement ajoutés lors de la fabrication des cosmétiques. Mais également dans celles des produits détergeant, des peintures, du matériel de construction ou encore des produits médicaux, d’agriculture (phytosanitaires) et d’horticulture.

A ce jour, l’impact des microplastiques* sur l’environnement et la santé humaine à long terme n’est pas clairement connu. Or la dégradation des microplastiques dans la nature est extrêmement lente et jamais totale. De par leur minuscule taille, certains de ces éléments sont retrouvés dans l’eau et intègrent la chaîne alimentaire. Les risques encourus pour la santé ne sont pas connus. Mais on sait que « les plus petites particules microplastiques sont capables de pénétrer dans la circulation sanguine, le système lymphatique et peuvent même atteindre le foie ».

Dans les 3 mois à venir, la Commission européenne prendra sa décision concernant cette restriction. Si ces mesures sont adoptées, la réduction de l’émission de microplastiques dans l’environnement pourrait atteindre les 400 000 tonnes environ, dans les 20 années à venir.

*et des nanoplastiques

  • Source : ECHA (Agence européenne des produits chimiques), le 30 janvier 2019

  • Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : Dominique Salomon

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