











Accueil » Environnement / Consommation » Crèmes solaires : l’Anses réclame le retrait de l’octocrylène
L’octocrylène dans le viseur de l’Agence nationale de sécurité sanitaire et de l’alimentation (Anses). Selon une information de Franceinfo, confirmée par l’Anses auprès de Destination Santé vendredi 7 juillet, l’agence a « recommandé au ministère de l’Environnement d’engager au niveau européen une proposition de restriction pour l’octocrylène – présent notamment dans les crèmes solaires – compte tenu des risques qu’elle présente pour l’environnement », précise l’Anses.
La recommandation s’inscrit dans le cadre de la réglementation REACH, dont la mission est de recenser, évaluer et contrôler les substances chimiques fabriquées, importées et mises sur le marché européen. Comme le veut la procédure, c’est à Bruxelles de trancher sur le maintien ou l’interdiction d’une substance, dès lors que la proposition est formulée par un gouvernement de l’Union.
L’octocrylène est un filtre UV chimique qui entre dans la composition de certaines crèmes solaires. Selon l’Agence européenne des substances chimiques, la molécule est en effet considérée comme une substance très toxique pour la vie aquatique, avec des effets à long terme.
En outre, l’octocrylène est aussi soupçonné d’être dangereux pour la santé humaine. En 2021, une étude publiée dans la revue Chemical Research in Toxicology a montré que la substance se dégradait progressivement en benzophénone, un composant suspecté d’être un agent mutagène, cancérogène et un perturbateur endocrinien. Déjà interdit dans les emballages alimentaires aux Etats-Unis, il est aussi interdit dans les cosmétiques en Californie.
La Commission européenne a de son côté émis un règlement le 7 juillet 2022 où elle recommande une concentration maximale d’octocrylène de 10 % dans les produits cosmétiques. L’utilisation « d’octocrylène en tant que filtres ultraviolets dans les produits cosmétiques, aux concentrations actuellement autorisées, présente un risque pour la santé humaine », avait alors justifié la Commission.
Source : Anses, Franceinfo, Chemical Research in Toxicology, ECHA
Ecrit par : Ecrit par Dorothée Duchemin – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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