Crise d’angoisse : quand le stress nous submerge

27 décembre 2017

Un début brutal, des pensées envahissantes et une multitude de symptômes qui se manifestent durant une période limitée : aussi appelée crise de panique, la crise d’angoisse constitue un signal d’alarme. Par rapport à quoi ? Explications. 

« Une personne pourrait vivre l’expérience de la panique une seule fois dans sa vie, alors que d’autres la vivent de façon récurrente », souligne l’Université de Laval (Québec) sur son site internet. La crise d’angoisse est ainsi caractérisée par une multitude de symptômes qui surviennent de façon brutale et intense : des palpitations, une sensation d’étouffement, des étourdissements, une transpiration excessive, des frissons, des tremblements et autres engourdissements.

Chaque individu réagit de façon différente à un stress. Celui-ci peut être à l’origine de maux de tête ou d’estomac, par exemple. Une crise d’angoisse constitue également une forme de réaction au stress, « dans une période plutôt chargée émotionnellement ». Il peut s’agir d’un changement d’école ou d’université, d’un mal-être à l’école, de questionnements par rapport à un avenir etc…

Respirez… 

Pour la prévenir ou en limiter son impact, l’enjeu est tout d’abord de bien respirer. Et ce à partir du diaphragme, tout en prolongeant l’expiration. Ce qui entraîne une sensation de détente. Les représentants de l’Université de Laval ajoutent que « la pratique régulière d’une technique de respiration permet d’en retirer plus efficacement les bienfaits dans les moments où le stress est plus élevé ».

Ils suggèrent aussi – lorsqu’elle survient – de centrer son attention non pas sur ses symptômes physiques mais sur l’environnement. Un dernier point – sans doute le plus difficile à appliquer – ils proposent de « faire équipe avec cette anxiété en affrontant les situations malgré la possibilité qu’elle se manifeste ».

Si vous êtes concerné-e, des techniques de méditation, de sophrologie ou d’hypnose peuvent vous aider à combattre ces crises. Parlez-en à votre médecin. Vous pourrez aussi trouver des appuis auprès de psychothérapeutes ou de sophrologues formés à ces techniques.

  • Source : Université de Laval (Québec), centre d’aide aux étudiants, site consulté le 21 décembre 2017

  • Ecrit par : David Picot – Edité par : Dominique Salomon

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