Dépakine : comment bénéficier d’une indemnisation ?

04 novembre 2019

Afin de mieux informer les victimes du valproate de sodium sur les modalités d’indemnisation, le ministère des Solidarités et de la Santé publie deux documents d’information. L’un à destination des victimes de ce traitement indiqué contre l’épilepsie au cours de la grossesse, l’autre à destination des professionnels de santé.

Renforcer l’information destinée aux victimes du valproate de sodium ou de l’un de ses dérivés (Dépakine®, Dépakote®, Dépamide®, Micropakine® et ses génériques) afin qu’elles puissent bénéficier d’une indemnisation. Voici l’objectif du ministère en charge de la Santé en publiant deux documents d’information. . L’un d’eux s’adresse aux patients, l’autre aux professionnels de santé. Ils ont été rédigés en collaboration avec les associations de patients, les sociétés savantes et les Ordres professionnels.

« Un courrier sera également envoyé par l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux (ONIAM) à toutes les patientes s’étant fait prescrire du valproate de sodium (traitement contre l’épilepsie ndlr) dans les deux dernières années pour les informer de l’existence de ce dispositif d’indemnisation », ajoute le ministère.

Qui est concerné ?

En cas de prise de valproate de sodium pendant la grossesse, l’enfant à naître est exposé « dans environ 10% des cas à des malformations et dans 30 à 40% des cas à des troubles du neuro-développement tels que : troubles du spectre de l’autisme, troubles du développement intellectuel, troubles du langage et des apprentissages, ou troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité ».

Par conséquent, si votre enfant présente l’un de ces troubles, vous pouvez déposer une demande d’indemnisation auprès de l’ONIAM.

En outre, les enfants eux-mêmes «  nés d’une mère ayant pris un de ces médicaments pendant sa grossesse, peuvent, s’ils estiment avoir subi un préjudice, déposer un dossier de demande d’indemnisation », précisent les documents.

Pour plus d’informations, consultez le site de l’ONIAM.

  • Source : ministère en charge de la Santé, 4 novembre 2019 - ONIAM

  • Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Vincent Roche

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