Dry January : 7 conseils pour réussir le Défi de janvier
03 janvier 2025
Si vous vous êtes lancé dans le Défi de janvier le premier jour du Nouvel an, voici quelques conseils pour réussir et parvenir au 31 janvier sobre depuis un mois. Et si vous n’avez pas commencé, il n’est pas trop tard pour vous y mettre !
Le Dry january, Défi de janvier en français, consiste à ne pas boire d’alcool du 1er janvier jusqu’à la fin du mois, à l’image du Mois sans tabac qui a lieu en novembre. Né au Royaume-Uni, adopté dans de nombreux pays, le Dry january peut vous permettre de vous situer par rapport à l’alcool. Etes-vous capable de vous en passer ? Etes vous capable de contrôler votre consommation ?
Arrêter de consommer de l’alcool, du moins pendant un temps, vous permettra d’en éprouver les bénéfices associés. Et ils sont nombreux :
- sommeil de meilleure qualité ;
- plus d’énergie dans la journée ;
- peau plus lumineuse ;
- baisse de l’hypertension artérielle ;
- baisse du mauvais cholestérol ;
- plus grande sensibilité à l’insuline ;
- perte de poids ;
- économie d’argent ;
- sensation d’avoir l’esprit plus vif dans la journée ;
- amélioration de la santé mentale avec une baisse de l’anxiété notamment.
« Lorsqu’on commence à faire de la consommation d’alcool une habitude tous les week-ends, on peut alors commencer à souffrir de dépression ou de crises de panique », explique dans un article de la Mayo Clinic le Dr Kristen Schmidt, psychiatre spécialisée en addictologie. « Les gens ne font pas nécessairement le lien entre cela et la consommation d’alcool. » D’autant plus si la consommation régulière s’inscrit dans la durée, il est d’autant plus difficile de faire le lien avec les effets secondaires de l’alcool qui se sont progressivement installés et sa consommation.
Comment réussir le défi de janvier ?
Vous avez décidé de vous engager dans le défi de janvier mais craignez de ne pas tenir jusqu’au 31 ? Voici 7 pour y parvenir :
1 – Définissez un objectif précis : un objectif personnel et précis vous aidera à réussir le défi. « Les recherches que nous avons menées sur la définition d’objectifs indiquent que les objectifs ont plus de chances d’être atteints s’ils sont vraiment pertinents pour vous en tant qu’individu et non abstraits comme ‘je devrais arrêter de boire parce que boire est mauvais’ », indique à la chaîne américaine CNN le Dr Sarah Wakeman, spécialisée dans les troubles liés à la consommation de substances au Mass General Brigham (Massachusets). Être plus en forme le dimanche pour faire du sport, profiter davantage de ses journées, vouloir perdre du poids, mesurer sa volonté face à l’alcool… Choisissez un but adapté à votre personnalité et auquel vous pourrez vous raccrocher dans les moments de faiblesse.
2 – Formez une équipe : prévenez vos proches et vos amis de votre projet. Ils vous soutiendront, éviteront peut-être de vous proposer de l’alcool lors de moments ensemble et qui sait, certains d’entre eux pourraient suivre votre exemple. Il sera alors bien plus facile de réussir le défi à plusieurs, grâce à la force du groupe. Vous confier à vos proches peut aussi vous aider à tenir pour une autre raison ; en effet vous n’avez pas envie de flancher alors que amis et famille connaissent votre objectif et croient en vous.
3 – Tenez un journal de bord ou si cela ne vous ressemble pas, essayez au moins d’accorder une attention particulière à ce que vous ressentez et comment vous vous sentez. Dry january est l’occasion de comprendre ce qui déclenche l’envie de boire, d’identifier les moments où vous avez vraiment du mal à renoncer à un verre, d’expérimenter au quotidien les bénéfices de la sobriété pour votre santé. Avez-vous mieux dormi ? Etes-vous plus zen ? Vous sentez vous mieux dans votre corps ?… Ces informations vous seront utiles tous les autres mois de l’année si vous souhaitez modérer ou arrêter sur le long terme votre consommation d’alcool.
4 – Utilisez une application : l’application gratuite Try Dry peut aussi vous aider à rester motivé. Objectifs personnels, nombre de verres non bus, argent économisé, bénéfices santé, informations motivantes… C’est ludique et cela permet de suivre la progression de manière concrète.
5 – Acceptez vos failles : si jamais vous faites un écart un week-end, ne culpabilisez surtout pas. Car le simple fait de réduire votre consommation d’alcool est d’ores et déjà une bonne chose. Et vous en ressentirez tout de même les bienfaits immédiats. « Ne vous découragez pas si vous essayez de tenir 30 jours et qu’un week-end vous finissez par boire », explique le Dr Schmidt. « Réengagez-vous simplement dans le défi et avancez. »
6 – Trouvez un substitut à l’alcool qui vous fasse plaisir : after work, soirée entre amis, envie d’une boisson agréable après une journée de travail ? Les cocktails sans alcool peuvent constituer une bonne alternative. D’autres préféreront l’eau gazeuse. Ce qui compte c’est de remplacer l’alcool, souvent associé à la fête, par autre chose qui est pour vous aussi festif et savoureux. « Remplacer un comportement par un autre peut fonctionner parce que vous trompez votre cerveau », a expliqué à CNN le Dr. Sanam Hafeez, neuropsychologue à New York. « Cela peut véritablement vous aider à éviter la tentation. »
7 – Arrêter l’alcool peut révéler une consommation jusqu’alors problématique : anxiété, mains tremblantes, maux de tête, nausées, vomissements, transpiration, insomnie. Plus grave vous pouvez souffrir après deux à trois jours : hallucinations, délires, accélération du rythme cardiaque, fièvre… Il s’agit de symptômes de sevrage alcoolique et il est important de consulter votre médecin.
A noter : la consommation d’alcool peut contribuer à la survenue de cancers, de troubles cardiaques, d’hypertension artérielle, d’accident vasculaire cérébral, de prise de poids, de maladie du foie et du pancréas, d’anxiété et dépression.
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Source : Mayo Clinic, CNN, Harvard medical school
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Ecrit par : Dorothée Duchemin – Edité par Emmanuel Ducreuzet