











Accueil » Médecine » Maladies infectieuses » Encéphalite équine de l’Est : ce virus mortel qui inquiète les Etats-Unis
Mardi 27 août, le New-Hampshire (Etats-Unis) annonçait le décès d’un homme des suites d’une infection par le virus de l’encéphalite équine de l’Est (EEE). En cause, une atteinte grave du système nerveux central. L’EEE, également appelé “virus triple E”, est une maladie rare mais grave, transmise par le moustique aux chevaux ou aux humais. Il a été détecté ces dernières semaines dans plusieurs Etats du nord-ouest des Etats-Unis, le New-Hampshire, mais aussi le Massachussetts et le Vermont.
Fermeture des parcs, pulvérisations d’anti-moustiques… plusieurs localités ont pris des mesures radicales car le risque de transmission du virus à l’homme lors d’une piqure de moustique est considéré comme élevé par les autorités.
Le principal vecteur de l’encéphalite équine de l’Est est le moustique Culiseta melanura, également appelé moustique à queue noire.
La majorité des personnes infectées par l’EEE ne présentent pas de symptômes. Chez celles qui présentent des signes grippaux, ceux-ci surviennent trois à dix jours après la piqûre. Il s’agit de :
Les symptômes de la maladie durent entre une à deux semaines, et la majorité des patients se rétablissent complètement.
Toutefois, certains développent une maladie neurologique avec une atteinte du système nerveux central. Ils souffrent de méningite (inflammation des membranes qui entourent le cerveau et la moelle épinière) ou d’encéphalite (inflammation du cerveau). Les signes sont :
Un tiers des personnes atteintes d’une EEE en meurt deux à dix jours après l’apparition des premiers symptômes. Des séquelles neurologiques ont été observées chez 50 % des patients qui survivent à la maladie.
Il n’existe aucun médicament spécifique pour traiter l’EEE, les antibiotiques n’étant pas efficaces. Le repos et les anti-douleurs peuvent soulager les symptômes.
Les Etats américains concernés par le risque d’EEE demandent aux populations de tout mettre en œuvre pour éviter les piqures de moustiques : utiliser des répulsifs, porter des manches longues et pantalons, éviter les activités de plein air tôt le matin et le soir, éliminer les eaux stagnantes et installer des moustiquaires.
Source : Departement of health and human services du New Hamphire, ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec, site de l’Etat du Massachussetts, Centers for desease control and prevention
Ecrit par : Dorothée Duchemin – Edité par : Vincent Roche
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.
Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous offrir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre quelles sections du site Web vous trouvez les plus intéressantes et utiles.
Plus d'informations sur notre politique de cookies sur nos CGU.
Ce site utilise Google Analytics pour collecter des informations anonymes telles que le nombre de visiteurs sur le site et les pages les plus populaires.
Si vous désactivez ce cookie, nous ne pourrons pas enregistrer vos préférences. Cela signifie que chaque fois que vous visitez ce site, vous devrez activer ou désactiver à nouveau les cookies.