











Accueil » Famille » Enfants / Adolescents » Enfants : les jeux vidéo contre la dépression ?
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Et si le fait de se projeter dans un monde fictif sur petit écran protégeait les jeunes d’une réalité parfois déstabilisante ? Et si le fait d’élaborer des stratégies de jeu, de faire progresser son avatar préféré stimulait le plaisir et l’imaginaire des enfants ?
Partant du postulat que les jeux vidéo ont aussi du bon, des chercheurs britanniques (University College de Londres), ont évalué leur impact sur la santé mentale auprès de 11 341 pré-adolescents âgés de 11 ans.
Chaque volontaire a rempli un questionnaire sur son rapport aux petits écrans : temps passé sur les réseaux sociaux, devant un jeu vidéo, sur Internet. Une partie des items était réservée aux symptômes dépressifs (baisse de moral, perte de la sensation de plaisir et difficultés de concentration).
Résultat, « jouer aux jeux vidéo tous les jours diminue le risque de dépression de 24% comparé aux petits jouant moins d’une fois par mois ». Ces résultats ont été obtenus « auprès des garçons peu actifs sur le plan physique mais pas auprès des filles », détaille le Pr Kandola. « Comme si les petits sédentaires trouvaient leur bonheur et vivaient leurs interactions sociales dans les jeux vidéo. »
Reste que cette étude ne révèle pas le nombre d’heures passées par jour devant les jeux vidéo pour obtenir cet effet antidépresseur. Autre biais, les filles passaient moins de temps que les garçons devant les jeux vidéo. On se saura donc pas si les jeunes filles s’y adonnant au quotidien sont elles aussi concernées par cette baisse du risque de dépression.
La nocivité des écrans à haute dose reste une donnée à ne pas négliger. « Mais les recommandations de durée d’exposition aux écrans devraient être élaborées en prenant en compte les bénéfices des jeux vidéo sur le bien-être psychologique des jeunes », décrit le Pr Kandola. Comme souvent quand il s’agit d’être en bonne santé, tout est question de modération. Les excès comme la privation ne mènent à rien de bon !
« Pour une bonne santé physique et mentale, nous devons diminuer au maximum les temps de sédentarité dans la population pédiatrique comme adulte. Mais cela ne veut pas dire que les écrans présentent un danger à part entière. »
Source : Psychological Medicine, le 18 février 2021
Ecrit par : Laura Bourgault – Édité par : Emmanuel Ducreuzet
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