Fondre pour le chocolat… mais ne pas confondre

05 février 2015

Antidépresseur, aphrodisiaque, bon pour la santé cardiovasculaire… Le chocolat est depuis longtemps reconnu comme un aliment « santé ». Mais pas n’importe quel chocolat bien sûr. Alors quels produits privilégier et en quelles quantités ? Florence Foucaut de l’Association française des Diététiciens nutritionnistes nous aide à faire le point.

Les fêtes de fin d’année sont derrière nous et pourtant, la Saint Valentin qui se profile annonce une nouvelle consommation de douceurs chocolatées. Puis bientôt Pâques. Ne vous trompez donc pas au moment de choisir le chocolat. Passons en revue les trois grandes composantes :

  • Le chocolat noir : selon la réglementation européenne, il doit contenir au moins 35% de pâte de cacao et beurre de cacao ;
  • Le chocolat au lait : il doit contenir au moins 25% de pâte de cacao et beurre de cacao, ainsi que du lait, généralement sous forme de poudre. Il est donc moins riche en cacao et plus riche en matière grasse (apportée par le lait) ;
  • Le chocolat blanc : fabriqué exclusivement à partir de beurre de cacao, il contient des produits laitiers, du sucre et généralement un arôme vanille mais pas de pâte de cacao. Contrairement aux deux autres types de chocolats, le seul intérêt du chocolat blanc est le petit apport en calcium lié à la présence de produits laitiers dans sa composition.

« Plus il contient de cacao, plus les valeurs nutritionnelles du chocolat sont élevées en antioxydants (polyphénols), qui préviennent les maladies cardiovasculaires, et en minéraux (magnésium, potassium, cuivre, sélénium, zinc, fer), qui aident à combattre le stress, favorisent la digestion ou sont simplement essentiels à l’organisme », explique la diététicienne. En clair, pour votre santé, préférez la version noire !

Un point sur lequel Florence Foucaut insiste particulièrement, le cas des confiseries chocolatées : est-ce du chocolat ou non ? « Bien souvent les barres, bonbons ou dragées ne contiennent que très peu cacao et regorgent de sucre et de matières grasses végétales (riches en acides gras saturés). Règlementairement, ces produits n’ont d’ailleurs pas le droit à l’appellation ‘chocolat’ mais ‘bonbons de chocolat’ ».

Vous l’aurez compris, pour tirer tous les bénéfices du chocolat, préférez le noir en tablette. Mais attention, comme pour d’autres aliments, l’excès peut être dommageable. Avec en moyenne 480 kcals pour 100 g, c’est l’équivalent du foie gras. Se faire plaisir oui, mais avec discernement.

  • Source : AFDN, février 2015

  • Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Dominique Salomon

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