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Ingurgiter des kilos de nourriture en quelques heures. Voilà le défi que se lancent certains internautes, mettant sans en prendre conscience leur santé en danger. Sans en prendre conscience, car manger, comme d’autres comportements addictifs comme le sexe ou la consommation de drogue, déclenche la libération de dopamine. Laquelle agit comme une récompense. Donc plus ils mangent, plus ils ont envie de manger.
Une suralimentation provoque l’expansion de l’estomac au-delà de sa taille normale. « L’estomac dilaté pousse contre d’autres organes, ce qui vous met mal à l’aise », expliquent des scientifiques de l’Université du Texas. « Cet inconfort peut prendre la forme d’une sensation de fatigue. Vos vêtements peuvent également vous sembler serrés. »
Trop manger peut aussi provoquer des nausées, des remontées acides et des brûlures d’estomac. L’estomac peut également produire des gaz. Enfin le métabolisme peut s’accélérer en essayant de brûler ces calories supplémentaires. Ce qui peut se manifester par une sensation de chaleur, une transpiration excessive ou même des vertiges.
Manger plus que ses besoins physiologiques s’accompagne nécessairement d’une prise de poids. Mais il ne s’agit pas seulement des calories indésirables. La suralimentation affecte l’organisme de diverses manières. Un surpoids endommage également les articulations. Les personnes consommant trop de calories sont aussi plus susceptibles de souffrir de dépression et d’anxiété, de troubles du sommeil.
Mais les risques ne s’arrêtent pas là. Cette suralimentation augmente la pression artérielle, le taux de cholestérol et de triglycérides ; et donc le risque de nombreuses maladies comme des pathologies cardiovasculaires ou encore le diabète de type 2.
Enfin, l’excès de poids peut aussi accroître le risque de cancer. Selon le Centre international de recherche sur le cancer à Lyon, le surpoids et l’obésité seraient responsables d’un demi-million de nouveaux cancers chaque année dans le monde. Ainsi sont multipliés les risques de cancers de l’œsophage, du côlon, du rectum, du foie, du pancréas, des reins, du sein postménopause, du col de l’utérus et des ovaires.
Source : www.nhs.uk - Université du Texas
Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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