Fraises, myrtilles, bonnes pour le cœur des femmes

24 janvier 2013

Certaines baies avaient déjà la réputation de protéger contre la maladie de Parkinson. © Phovoir

Vous avez une envie de fraises ? Tout contexte prénatal mis à part, voilà qui tombe plutôt bien… Des chercheurs américains et britanniques viennent en effet de mettre en lumière une vertu méconnue de ce fruit rouge. Tout comme la myrtille, il contribuerait à prévenir l’infarctus du myocarde chez la femme. Un constat tout de même, à prendre avec quelques pincettes…

Des scientifiques de la Harvard School of Public Health près Boston aux États-Unis, et de l’Université d’ East Anglia dans le nord du Royaume-Uni, ont mené une étude prospective auprès de 93 600 femmes de 25 à 42 ans. Tous les 4 ans pendant 18 ans, elles ont rempli des questionnaires concernant leurs habitudes alimentaires.
Au cours de l’étude, 405 accidents cardiovasculaires ont été recensés. Les participantes qui mangeaient le plus de myrtilles et de fraises (au moins trois fois par semaine) ont vu leur risque d’infarctus réduit de plus de 30%, par rapport à celles qui en consommaient moins d’une fois par mois.

Fraises et myrtilles sont naturellement riches en flavonoïdes, des molécules bien  connues pour leurs vertus antioxydantes. Et plus particulièrement en  anthocyanes. Il s’agit en fait de pigments dont la palette s’étend du rouge au bleu, donnant  à la fraise et plus encore à la myrtille leur couleur. Selon les auteurs, ces substances amélioreraient également « la circulation sanguine et préviendraient la formation de plaques d’athérome ».

Pour Eric Rimm, professeur à la Harvard School of Public Health, « il est facile d’incorporer des myrtilles et des fraises au régime hebdomadaire des femmes. Ce simple changement alimentaire pourrait avoir un impact significatif sur les efforts de prévention ».  Facile ? Vite dit si l’on s’attache à respecter le rythme des saisons fruitières… Il vous reste néanmoins l’option « surgelés ».

Ecrit par: Vincent Roche – Edité par: David Picot et Marc Gombeaud

  • Source : Circulation, Journal of the American Association, 14 janvier 2013

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