Grossesse et médicaments : jamais sans avis médical
09 septembre 2013
Pendant la grossesse, les médicaments, c’est toujours avec l’avis de votre médecin ©Phovoir
La prise d’un médicament chez une femme enceinte n’est jamais anodine. Certains traitements peuvent en effet augmenter considérablement les risques de malformations fœtales. Le conseil peut être répété à l’envi : si vous êtes enceinte ou si vous allaitez, ne prenez jamais un médicament sans l’avis de votre médecin.
Les traitements contre l’acné sévère comme l’isotrétinoïne, l’adapalène, la trétinoïde et l’acitrétine, sont formellement contre-indiqués pendant la grossesse. D’après plusieurs études, ils augmentent le risque de malformations congénitales d’environ 25%.
La ribavirine est un antiviral utilisé contre l’hépatite C. Lui aussi expose à des risques tératogènes. Il en va de même pour les antivitamines K. Certains psychotropes comme le lithium, sont également déconseillés. Au même titre que les antiépileptiques. Les inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), les sartans, prescrits dans la prise en charge de l’hypertension artérielle s’avèrent particulièrement dangereux dans ce cadre. Ils peuvent en effet être à l’origine de complications graves chez le fœtus, parfois mortelles.
Par ailleurs, contre les douleurs légères à modérées, le paracétamol est la molécule qui présente le moins d’effets indésirables. A condition bien sûr de ne pas dépasser les doses recommandées. En revanche, les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont à écarter tout au long de la grossesse, notamment en raison des risques d’hémorragie mais aussi de troubles cardiopulmonaires et rénaux. Avant de prendre un médicament quel qu’il soit, demandez donc toujours son accord à votre médecin.
Ecrit par : Emmanuel Ducreuzet – Edité par : David Picot