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Pendant le premier trimestre de la grossesse, le corps commence à changer. Comment distinguer les petits signes bénins des complications qui doivent vous amener à consulter ?
Le petit embryon est bel et bien accroché et les trois premiers mois de votre grossesse bien entamés. Une aventure qui, parfois, s’accompagne de petits désagréments. Mais pas toujours facile de faire la part des choses entre les changements normaux de votre corps et les vraies anomalies. Voici donc les signes qui doivent vous amener à consulter impérativement :
Les saignements : ces épisodes peuvent révéler des événements très différents. Mais dans tous les cas, ils méritent une consultation chez votre gynécologue ou votre sage-femme. Le risque de grossesse extra-utérine est en effet envisagé. Ces saignements peuvent aussi alerter sur un risque potentiel de fausse-couche. Cette perte de l’embryon, liée à la mauvaise qualité de l’œuf, survient dans 20% des grossesses. Une fois ces diagnostics éliminés, il peut tout simplement s’agir de saignements bénins se déclarant à l’extérieur du col de l’utérus ou encore d’un petit vaisseau situé à l’insertion du placenta ;
Les douleurs intenses éprouvées dans le bas du ventre avec des sensations de coliques, le risque de grossesse extra-utérine est une nouvelle fois envisagée. Parfois, ces symptômes constituent aussi les signes annonciateurs d’une fausse-couche. Mais dans la grande majorité des cas, des douleurs digestives se répercutent sur le bas du ventre. Les muscles et les ligaments peuvent aussi être mis à rude épreuve à cause de la sensation de pesanteur qui commence à se faire sentir ;
La fièvre nécessite une consultation de toute urgence si elle dépasse 38°C pendant plus de 24 heures. Les risques majeurs ? Une infection urinaire ou une listériose, infection d’origine alimentaire s’aggravant parfois en « avortement, en accouchement prématuré ou en infection néonatale grave », apprend-on sur le site de l’Institut Pasteur ;
La diarrhée : dans un premier temps, les spécialistes du « Guide official du Collège national des gynécologues et obstétriciens » recommandent « de boire de l’eau de riz ou de carotte ». Si besoin, prenez des médicaments connus pour « leurs propriétés absorbantes comme l’actapulgite (Mucipulgite), de l’oxyde et du sulfate de magnésium ». Si le trouble perdure, consultez votre médecin qui vous « prescrira peut-être du diphenoxilate ou du lopéramide et éliminera un risque d’infection plus grave ».
Source : Le guide official du Collège national des gynécologues et obstétriciens, Edition Eyrolles, 26,90 euros, 495 pages
Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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