











Accueil » Famille » Gynécologie / Andrologie » IVG : la pratique s’éloigne de l’hôpital ?
En France, 36 283 IVG médicamenteuses ont été réalisées en ville en 2015 Kzenon/shutterstock.com
Depuis 2006, le nombre d’interruptions volontaires de grossesse (IVG) reste relativement stable en France. En revanche, la pratique évolue. Les actes pratiqués hors cadre hospitalier ne cessent d’augmenter.
L’année passée, 218 000 avortements ont été pratiqués en France, dont 203 500 en Métropole. Chez les 15-49 ans, le taux d’IVG était de 14,4 pour 1 000 femmes. Des données quasiment stables comparées à 2013.
Les hôpitaux, mais pas que…
Au total, « 36 300 actes sont pratiqués hors de l’hôpital en Métropole, 3 400 dans les DOM », peut-on lire dans un rapport récent de la DRESS*. Dans le détail, 18% des IVG ont été réalisé dans un cabinet libéral. Et 1,5% en centres de santé, de planification ou d’éducation familiale. Ainsi le nombre d’IVG médicamenteuses pratiqués en ville augmente depuis 2009.
Ce phénomène est associé à une diminution de la pratique des IVG instrumentales à l’hôpital. Et la part des IVG médicamenteuses pratiquées dans le cadre hospitalier représente aujourd’hui la moitié des actes. Contre 10% en 1992.
Les plus concernées ?
Avec un taux de 27/1 000, les 20-24 ans restent la génération ayant le plus recours à l’IVG. Depuis 2010, la pratique ne cesse de décroître chez les moins de 20 ans. Dans cette génération, 22 000 femmes ont bénéficié d’une IVG l’année passée. Précisément, les taux d’IVG s’élèvent à 7,6/1000 chez les 15-17 ans, et 19,5 chez les 18-19 ans.
Cette incidence plus élevée de l’IVG chez les jeunes femmes « ne s’expliquent pas principalement par un défaut de contraception ». Et selon les données les plus récentes, datées de 2007, deux femmes sur trois ayant accès à l’IVG utilisent un moyen de contraception, « qui n’avait pas fonctionné en raison d’un oubli de pilule ou d’un accident de préservatif ».
A noter : Avec un million de pilules du lendemain et du surlendemain vendus en 2015, les ventes de contraception d’urgence enregistrent une légère baisse depuis 2013.
* Direction de la Recherche, des Etudes, de l’Evaluation et des Statistiques (DRESS)
Source : « Les interruptions volontaires de grossesse en 2015 », Direction de la Recherche, des Etudes, de l’Evaluation et des Statistiques (DRESS). Ministère des Affaires sociales et de la Santé, le 29 juin 2016
Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : Vincent Roche
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