











Au début de la vie sexuelle, un suivi gynécologique annuel permet de prévenir le risque de salpingite. © Phovoir.
Infection sexuellement transmissible ne provoquant quasiment pas de symptôme, la salpingite peut endommager les trompes au point de remettre en cause une future grossesse. Chaque année, elle touche en France 130 000 femmes jeunes. Pour la prévenir ? Le port du préservatif et un suivi gynécologique régulier.
La salpingite est une infection des trompes provoquée le plus souvent par des chlamydiae, voire des gonocoques ou des mycoplasmes. Ces germes sexuellement transmissibles entretiennent une inflammation locale au niveau de la muqueuse des trompes, inflammation qui finit par créer des adhérences. Conséquences possibles : des douleurs chroniques et des trompes obstruées, avec un risque plus élevé de troubles de la fertilité et de grossesses extra-utérines.
La meilleure protection contre les germes à l’origine de la salpingite reste le port du préservatif. Et un suivi gynécologique très régulier, notamment au début de la vie sexuelle. L’observation du col au spéculum et le toucher vaginal associés à la palpation du ventre permettront au médecin de repérer d’éventuelles traces d’infection et d’inflammation. Il pratiquera alors un prélèvement qui sera envoyé au laboratoire afin de mettre en évidence la présence de germes. Diagnostiquées tôt, les salpingites répondent très bien aux traitements antibiotiques et n’endommagent pas les trompes.
Même si elle est le plus souvent silencieuse, la salpingite peut provoquer des symptômes qui doivent vous amener à prendre rendez-vous chez votre gynécologue : douleurs pelviennes, pertes malodorantes et/ou saignements en dehors des règles. Plus rarement, l’infection est telle qu’elle provoque une salpingite aiguë nécessitant une consultation rapide. Ses signes : des douleurs lancinantes irradiant de la vulve vers le bas-ventre et/ou une douleur intense d’un côté, des pertes parfois teintées de sang associées éventuellement à de la fièvre, des symptômes de cystite voire des vomissements. Si le diagnostic de salpingite aiguë est confirmé, l’hospitalisation est parfois nécessaire pour venir à bout de l’infection.
Source : Site du Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français, Recommandations pour la pratique clinique les infections génitales hautes, consulté le 13 avril 2015
Ecrit par : Aurélia Dubuc – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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