Lactalis : la vente de lait en poudre de nouveau autorisée

18 septembre 2018

Ce 18 septembre au soir, le ministère en charge de l’Agriculture et de l’Alimentation a annoncé l’autorisation de la vente des poudres de lait infantile produites à l’usine Lactalis de Craon. Impliqués dans un scandale sanitaire en décembre 2017, ces produits avaient été retirés du marché.

« Le préfet de la Mayenne […] a autorisé ce jour la reprise de la commercialisation des poudres de lait infantile du site de Craon (entreprise Celia –Lactalis) », annonce le ministère en charge de l’Agriculture et de l’Alimentation ce 18 septembre. Cette mesure est prise 9 mois après le début du scandale Lactalis au sein duquel des poudres de lait avaient été contaminées à la salmonelle. Un rappel massif de tous les produits nutritionnels et infantiles fabriqués dans l’usine en Mayenne avait été effectué fin décembre 2017. Et fin avril 2018, 2 000 boîtes avaient été rappelées par précaution.

Un retour à la normale étape par étape

La reprise a fait suite à une série d’étapes de vérification. En effet, « le 4 juillet dernier, la reprise des activités de séchage et de conditionnement de poudres de lait infantile avait été autorisée par le Préfet de la Mayenne, sans commercialisation possible de ces produits ».

« Au cours de ces deux derniers mois, l’entreprise Celia, largement réorganisée, a mis en oeuvre un plan d’autocontrôle renforcé sur les produits et l’environnement. » Et de leur côté, les services de Etat ont « procédé à des inspections inopinées du site de production et du dispositif de contrôle interne mis en place par Lactalis. Ils ont également réalisé une série d’analyses officielles qui ont permis d’apporter les garanties sanitaires nécessaires à la reprise de la commercialisation des poudres produites ».

Vigilance toute

Les conditions sont donc « réunies pour autoriser la mise sur le marché des poudres de lait infantile », indique le ministère. L’activité de l’industriel « reste toutefois strictement encadrée par le Préfet de la Mayenne qui a imposé une transmission régulière de tous les résultats du plan d’autocontrôle à ses services. Une obligation d’information immédiate de toute détection de salmonelle (produits finis et/ou environnement de production) » a aussi été imposée. Enfin, « des inspections régulières et inopinées de l’entreprise sont également programmées ».

  • Source : Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, le 18 septembre

  • Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : Dominique Salomon

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