L’Anses recommande des alternatives aux néonicotinoïdes
01 juin 2018
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Ce 30 mai, l’Anses a publié son avis détaillant les alternatives aux néonicotinoïdes dans les produits phytopharmaceutiques. Des substances répertoriées comme pesticides neurotoxiques et utilisées dans la culture agricole et apicole. Ces dernières devraient être interdites à compter du 1er septembre 2018.
« Pour une majorité des usages des produits phytopharmaceutiques à base de néonicotinoïdes, des alternatives (chimiques et non chimiques) suffisamment efficaces, et opérationnelles ont pu être identifiées », précise l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) dans son avis du 30 mai*.
Dans le détail, « dans 89% des cas, les solutions de remplacement […] se fondent sur l’emploi d’autres substances actives, notamment des pyréthrinoïdes. Et dans 78% des cas analysés, au moins une solution alternative non chimique existe. » Restent seulement 6 cas où « aucune alternative, qu’elle soit chimique ou non chimique n’a été identifiée ».
Bien qu’elle recommande d’accélérer la mise à disposition de méthodes alternatives, efficaces et respectueuses de l’être humain et de l’environnement, l’Anses estime qu’« une combinaison de méthodes doit être envisagée » Car « aucune méthode n’assure à elle seule une efficacité suffisante ».
*Un texte publié dans le cadre de la loi du 8 août 2016 « pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages »
**La loi prévoit entre autres « l’interdiction prévoit l’interdiction des produits phytopharmaceutiques contenant des substances actives de la famille des néonicotinoïdes, ainsi que des semences traitées avec ces produits, à compter du 1er septembre 2018 », avec des dérogations possibles au cas par cas jusqu’au 1er juillet 2020.
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Source : Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), le 30 mai 2018
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Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : Dominique Salomon