L’atrophie vaginale, un trouble de la ménopause

04 septembre 2025

L’atrophie vulvo-vaginale correspond à un amincissement, une sécheresse et une inflammation des parois vaginales causés principalement par une baisse du taux d’œstrogènes dans l’organisme. Elle est fréquente après la ménopause, mais peut aussi être induite par une hystérectomie, une ablation ovarienne ou certains traitements.

Une sécheresse, des irritations, des démangeaisons, des brûlures vaginales font partie des nombreux symptômes de l’atrophie vaginale. Celle-ci provoque souvent une dyspareunie, c’est à dire des douleurs pendant les rapports sexuels, ainsi que des saignements post-coïtaux. Tous ces symptômes peuvent considérablement altérer la qualité de vie sexuelle et émotionnelle. C’est pourquoi il est important de consulter si vous vous sentez concernée.   

Le diagnostic repose principalement sur un entretien médical et un examen gynécologique, incluant un examen pelvien, un test urinaire et l’analyse du pH vaginal. Cet examen permet de constater l’amincissement et la fragilité des muqueuses. La consultation a également pour but d’écarter d’autres affections comme des infections ou des dermatoses, pouvant entraîner des symptômes similaires.  

Comment traiter ce trouble ?  

Les œstrogènes vaginaux sous forme de crèmes, ovules, anneaux ou comprimés sont les plus efficaces pour restaurer la muqueuse vaginale et soulager les symptômes. Ils réduisent également le risque d’infections récidivantes. L’usage de lubrifiants à base d’eau ou d’hydratants vaginaux composés d’acide hyaluronique notamment, aident à atténuer la sécheresse et la dyspareunie. La rééducation périnéale améliore quant à elle la vascularisation vulvo-vaginale, l’élasticité et la fonction sexuelle.  

Dans le cas où ces traitements ne suffisent pas ou pour les très rares femmes pour lesquelles l’hormonothérapie est contre-indiquée, des techniques telles que le laser CO₂ fractionné ou la photobiomodulation sont proposées aux patientes. N’hésitez pas à en parler à votre gynécologue.  

A noter : l’atrophie vaginale touche environ 40 à 57 % des femmes ménopausées. 

  • Source : site Urologie Steinberg - site Dr Benchimol

  • Ecrit par : Dominique Salomon – Edité par : Vincent Roche

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