Le clitoris, petit mais puissant !
09 août 2019
Kunst Bilder/shutterstock.com
A peine 6 à 8 mm de diamètre et le clitoris est capable de faire grimper les femmes aux rideaux à ce point ? Eh oui, il s’agit seulement de la partie émergée de « l’iceberg ». Rendez-vous aujourd’hui autour de ce mystérieux point sensible.
Tout d’abord, direction l’anatomie du clitoris, le seul organe du corps ayant pour seule fonction… la jouissance ! Comme le pénis, ce dernier est composé en surface d’un gland recouvert d’un petit capuchon. Vu de l’extérieur, il ne mesure pas plus de 6 à 8 mm. Mais c’est pour mieux cacher son jeu… en effet à l’intérieur le clitoris forme un ensemble « de terminaisons nerveuses, de corps érectiles, de muscles et de ligaments », apprend-on dans le livre Sex’traordinaire, 1 001 faits incroyables et hilarants sur la sexualité et l’amour.
Et les bulbes du vestibule sont en contact avec le vagin et l’urètre. D’où la détonation très forte d’un orgasme qui part du clitoris et se propage. Ainsi, tout orgasme serait lié à la mise en vibration du clitoris. L’orgasme exclusivement vaginal n’existerait pas selon le consensus scientifique actuel.
Si l’orgasme de la femme est si puissant, c’est que le clitoris possède « 4 000 récepteurs sensoriels de chaque côté et 8 000 à son extrémité ». Ce qui en fait « la partie la plus innervée du corps ». De jour… comme de nuit, le clitoris réagit. En effet, les érections nocturnes existent aussi chez la femme.
Une question de taille ?
En fonction des femmes, la taille du clitoris varie de 2 mm à 1 cm. Et contrairement à ce que l’on pensait jusqu’ici, le plaisir pourrait être plus intense en fonction de sa longueur. Plus le clitoris serait éloigné de l’orifice vaginale, plus l’orgasme serait aisé… et puissant.
Comme la verge, le clitoris est sujet au priapisme, ce maintien en érection pendant plus de 4 heures. Il s’agit du syndrome d’excitation génitale permanente, reconnu chez les femmes depuis 2001. Le mystère est loin d’être élucidé. Mais plusieurs facteurs de risque sont mis en avant : la prise de médicaments comme des antidépresseurs, un cas publié dans le Journal of sexual medicine en 2018. Idem concernant des carences en fer, des perturbations du rythme circadien et de sécrétion de la dopamine et du glutamate. L’insuffisance rénale, les neuropathies et la sclérose en plaques sont aussi des pistes envisagées.
A noter : le priapisme clitoridien constitue un motif de consultation gynécologique.
-
Source : « Sex’traordinaire, 1 001 faits incroyables et hilarants sur la sexualité et l’amour », Didier Dillen, Edition La boîte à Pandore – 25 avril 2019 – 230 pages – 18,90 euros
-
Ecrit par : Laura Bourgault – Edité par : Emmanuel Ducreuzet