











Accueil » Senior » Maladies liées à l'âge » Les omégas 3, sans effet sur le déclin du cerveau ?
La complémentation en oméga 3 serait en effet sur le déclin cognitif… ©Phovoir
Maintes fois vantés pour leurs bienfaits sur le cerveau, les acides gras oméga 3 ne ralentiraient pas le déclin cognitif chez les personnes âgées. C’est ce que montrent des médecins américains au terme selon eux, « de la plus vaste et longue étude réalisée sur ce sujet ».
Aux Etats-Unis, le Pr Emily Chew exerce au sein de l’Institut américain de l’œil (National Eye Institute). Depuis plusieurs années, elle dirige l’étude AREDS, consacrée à l’impact des compléments alimentaires sur l’évolution de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Un travail qui a effectivement montré qu’une prise quotidienne d’une dose élevée de certains antioxydants et minéraux – la formulation dite ‘AREDS’ – était susceptible de ralentir la progression de cette maladie.
Dans la version 2 de ce travail, Chew et ses collaborateurs ont étendu leurs investigations au déclin cognitif. Au total, près de 4 000 hommes et femmes âgées en moyenne de 72 ans ont été suivis pendant 5 ans. Et pour l’ensemble des participants, le même schéma : l’étude a commencé puis s’est terminée par une évaluation de leurs capacités cognitives.
Des travaux complémentaires
Ils ont été divisés en 3 groupes randomisés, l’un recevant un placebo, les autres des nutriments tels que la lutéine et la zeaxanthine retrouvés dans de nombreux légumes ou des compléments à base d’acides gras omégas 3. Conclusion de Chew : « contrairement aux idées reçues, nous n’avons pas observé d’effet bénéfique d’une supplémentation en oméga 3 sur le déclin cognitif ».
Les auteurs vont réaliser des travaux complémentaires afin de déterminer si le fait de les donner plus tôt dans la vie peut exercer un impact sur ce déclin. Ils s’attacheront enfin à évaluer les effets du régime alimentaire dans son ensemble, en particulier l’influence des oméga 3 issus directement des aliments (poissons gras…). En attendant, ne les bannissez pas pour autant. Ils font pleinement partie d’une assiette équilibrée et diversifiée.
Source : Journal of the American Medical Association (JAMA), 25 août 2015
Ecrit par : David Picot – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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