Les vertus musculaires et mentales du kayak
23 juillet 2021
En eau calme ou plutôt vive, marin d’eau douce ou d’eau salée. En binôme ou en solitaire. Le kayak se pratique sous toutes les formes. Tour d’horizon des bienfaits et des précautions à prendre pour pratiquer ce sport aquatique.
Le kayak* peut se pratiquer en randonnée au calme, en eau douce ou en mer, dans des embarcations gonflables ou rigides de 4,50 mètres en moyenne et plutôt aisées à diriger. L’effort physique n’est pas des plus intense, ce qui ne vous empêchera pas d’éprouver quelques courbatures si vous pagayez sans relâche !
Non polluant, ce mode de transport vous permet de découvrir les environs dans la détente, sans empreinte écologique donc. Parfait pour vous délester de votre charge mentale accumulée cette année ! En France, à travers les lacs, canaux et rivières, on compte 25 000 km de parcours navigables. Vous avez un peu d’endurance ? Sur la plupart des itinéraires, sachez qu’il est possible de partir sur plusieurs jours en dormant dans des auberges ou en bivouac si vous êtes amateurs de camping.
En eaux vives, le niveau d’exigence cardiovasculaire est élevé. La sollicitation des muscles (dorsaux, biceps, triceps, pectoraux, abdominaux), les muscles des cuisses et des ischio-jambiers et les omoplates s’avère particulièrement intense. Et la descente nécessite une certaine technicité. Pratique réservée aux pagayeurs aguerris donc.
Avant de partir, quel que soit votre niveau :
- Assurez-vous que vous pratiquez cette activité avec envie, et choisissez un parcours adapté à votre niveau, votre âge, vos ressources physiques et mentales, pour ne pas vivre ce moment de plaisir en torture !
- Privilégiez les sucres lents avant votre sortie, puis des fruits secs, des barres de céréales pendant et après votre session. Les efforts plus ou moins intenses mais longs dans le temps rendent votre organisme gourmand en énergie ;
- Appliquez une protection solaire toutes les deux heures, portez des lunettes de soleil pour ne pas souffrir des effets de la réverbération (ophtalmie, ulcération de la cornée) et couvrez-vous la tête pour éviter les risques de coups de soleil et d’insolation ;
- Hydratez-vous convenablement pour pallier les pertes hydriques, en prévoyant en moyenne 1,5 L par personne pour une expédition de 2h. Non, votre proximité avec l’eau de la rivière ou de la mer n’étanche pas votre soif et vos besoins en eau ! ;
- Ne partez jamais seul(e), cette activité n’est pas dénuée de risque (malaises, chute, noyade). Ou du moins, prévenez votre entourage de votre heure de retour;
- Assurez-vous que chaque personne à bord sait nager ;
- Munissez-vous obligatoirement d’un gilet de sauvetage, ou d’un gilet de flottabilité uniquement pour les personnes sachant nager, mais aussi d’un téléphone portable en cas de besoin ;
- Si vous pratiquez le kayak en mer, vérifiez bien que vos horaires de sortie coïncident avec les coefficients de marée.
*à la différence du kayak dans lequel vous êtes assis, la pratique du canoë se fait à genoux sur l’embarcation avec une seule pagaie. Cette pratique est réservée pour les personnes d’un niveau confirmé
-
Source : Fédération française de canoë-kayak et sports de pagaie, consulté le 21 juillet 2021
-
Ecrit par : Laura Bourgault – Édité par : Emmanuel Ducreuzet