L’obésité freine l’amélioration de l’espérance de vie

12 février 2018

Aux Etats-Unis, « l’épidémie » d’obésité freine les progrès en matière d’espérance de vie. En effet, malgré les avancées médicales et les politiques (strictes) de lutte contre le tabac, l’obésité semble la plus forte.

Grâce aux progrès de la science et au recul du tabagisme, l’espérance de vie aux Etats-Unis s’allonge. Mais selon des chercheurs de l’Université de Pennsylvanie (Etats-Unis), l’obésité ralentirait cette amélioration depuis 30 ans.

Pour le prouver, les Prs Preston, Vierboom et Stokes ont exploité les résultats de plusieurs enquêtes de mortalité menées entre 1988 et 1994 puis entre 1999 et 2010. Au total, les données de 25 269 adultes âgés de 40 à 79 ans ont été analysées.

Une année de vie en plus ?

« L’impact de l’obésité sur l’espérance de vie est deux fois plus important comparé aux bienfaits du recul du tabagisme. La politique anti-tabac est pourtant musclée aux Etats-Unis, mais son efficacité ne suffit pas à pallier les dégâts de l’obésité. » A titre indicatif, « si l’obésité n’avait pas été aussi importante aux Etats-Unis, l’espérance de vie après 40 ans aurait augmenté de presque une année en 2011. »

A noter : les principales causes de mortalité associées à l’obésité sont les maladies cardiovasculaires (cardiopathies et accidents vasculaires cérébraux), le diabète, les troubles musculo-squelettiques et certaines tumeurs (endomètre, seins, ovaires, prostate, foie, vésicule biliaire, rein et colon).

  • Source : University of Pennsylvania, le 15 janvier 2018

  • Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : Dominique Salomon

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