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La maladie cœliaque est une maladie chronique auto-immune qui concerne 1 % de la population. « Chez certaines personnes, l’ingestion d’une protéine présente dans les farines (blé, orge, seigle) – le gluten – déclenche une réaction exagérée du système immunitaire, d’où une inflammation entraînant la destruction des villosités de la muqueuse intestinale », note la Société nationale française de gastro-entérologie (SNFGE). La maladie cœliaque n’est donc pas une allergie alimentaire mais une maladie auto-immune liée à une prédisposition génétique. Selon la SNFGE, seulement 10 à 20 % des cas seraient diagnostiqués.
Les symptômes de la maladie cœliaque sont extrêmement variés et peuvent survenir tardivement. Pour poser le diagnostic, une prise de sang à la recherche de l’anticorps immunoglobuline A (IgA) anti-transglutaminase est réalisée. Une biopsie de la muqueuse du duodénum est parfois nécessaire.
Parmi les symptômes digestifs, on retrouve :
Les symptômes non-digestifs comme :
La maladie cœliaque pourrait aussi être à l’origine d’une stérilité inexpliquée.
« Gluten » est un terme générique qui désigne des protéines que l’on retrouve dans le blé, l’orge, le seigle, l’épeautre et le kamut. Il se forme au moment de l’humidification par l’association de deux types de protéines, les prolamines et les gluténines Le gluten n’est donc pas présent dans les céréales à l’état brut.
L’éviction de l’alimentation du gluten est l’unique traitement pour faire disparaître les symptômes. Ce qui peut être complexe. En effet, selon la Société nationale française de gastro-entérologie, un malade cœliaque sur deux n’est pas observant d’un régime sans gluten, parfois involontairement.
Sur les étiquettes, certains ingrédients restent inconnus du grand public. Voici la liste de tous ceux qu’il faut fuir :
Pour de nombreux aliments, il convient donc d’inspecter l’étiquette afin de vérifier la composition, pour d’autres, c’est plus simple : les légumes et fruits frais, la viande et les poissons frais, les œufs frais ne contiennent pas de gluten. Tous produits transformés nécessitent de s’assurer qu’aucune céréale interdite n’est rentrée dans la préparation.
Du côté des céréales, leurs dérivés, les légumineuses et pommes de terre, voici ce qui est autorisé :
Source : Ameli.fr, Société nationale française de gastro-entérologie
Ecrit par : Dorothée Duchemin – Edité par : Vincent Roche