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L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) recommande que l’alimentation quotidienne soit composée de 35 à 40% de calories requises sous la forme de lipides, c’est-à-dire de graisses. Mais pas n’importe lesquelles.
Il est préférable de privilégier les acides gras essentiels. Ceux-ci « sont nécessaires au développement et au fonctionnement de la rétine, du cerveau et du système nerveux », indique l’Anses. « Dans le domaine cardio-vasculaire, les données scientifiques montrent également que la consommation d’acides gras oméga 3 favorise une diminution de la pression artérielle chez les personnes présentant une hypertension artérielle et une diminution de la quantité de triglycérides dans le sang, un type de lipides qui, en cas d’excès, contribue au développement de maladies du cœur ».
Où les trouver ? Les huiles végétales de colza et de noix (oméga-6 et 3) pour les salades et l’huile d’olive (oméga-9) pour la cuisine sont des sources à privilégier. « Attention, cela ne veut pas dire que l’on peut en consommer à volonté : toutes les huiles même l’huile d’olive contiennent 100 % de matières grasses », rappelle le Programme national nutrition santé (PNNS). Il est donc conseillé d’en consommer de petites quantités chaque jour. Vous pouvez aussi manger une fois par semaine des poissons gras (maquereau, saumon, sardine, etc.). Ajoutez aussi « une petite poignée par jour de fruits à coque non salés (et non sucrés et sans chocolat) : noix, noisettes, amandes et pistaches – car ils sont riches en bonnes graisses et en particulier en Oméga-3 pour ce qui est des noix », recommande le PNNS.
Les graisses à fuir ? A l’inverse il faut réduire l’apport en produits gras, salés, sucrés et ultra-transformés. Car ces « matières grasses contiennent des acides gras non essentiels. Ces éléments augmentent, à terme, le risque de prise de poids, d’hypercholestérolémie et de maladie cardiovasculaire », note le PNNS. Parmi ces produits, la viande, la charcuterie, le fromage, le beurre. Mais aussi les viennoiseries, biscuits et pâtisseries, les préparations frites ou panées et les plats préparés.
Source : PNNS – Anses – Ameli
Ecrit par : Dominique Salomon – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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