Mort inattendue du nourrisson : des parents mieux informés
19 septembre 2016
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En France, 400 à 500 nourrissons perdent la vie avant l’âge de deux ans. Des décès pédiatriques répertoriés sous le nom de mort inattendue du nourrisson (MIN). Multifactorielles, les origines de ce drame ne sont pas totalement élucidées. Mais en appliquant les mesures de précaution, plus du quart de ces décès sont évitables. Le point à l’occasion de la semaine dédiée du 19 au 23 septembre.
Chaque année, 150 morts inattendues du nourrisson (MIN) pourraient être évitées si tous les conseils de prévention étaient appliqués. Au premier plan, la vigilance des parents liée au couchage de leur enfant. Il est vivement conseillé de privilégier la position dorsale. En 1990, cette technique a intégré les recommandations officielles, à la place de la position ventrale. Depuis, les taux de MIN ont diminué de 75%.
Sensibiliser les parents…
Pour la deuxième année consécutive, l’Association nationale des centres de référence de la mort inattendue du nourrisson (ANCReMIN) organise la semaine nationale de prévention dédiée. Objectif, « sensibiliser les jeunes parents ainsi que les professionnels de santé aux mesures à appliquer pour un couchage sans risque ».
…Pour protéger les petits
Au total, 16 centres de référence MIN ont organisé des ateliers de prévention au sein de leur établissement*. L’idée, mettre à disposition de l’information claire pour les futures pères et mères. Exemple au CHU de Montpellier, où des ateliers comme « la chambre du bébé » ou « l’arbre de vie » seront proposés les mardi 20 et jeudi 22. L’idée, « inciter les participants à bien différencier le matériel adapté [de celui] à risque ».
Les séances seront aussi axées sur l’allaitement maternel, le portage du bébé. Et à la prévention du tabagisme pendant la grossesse, facteur aggravant le risque de MIN. Au CHU de Saint-Etienne, des quizz et échanges avec les médecins sont au programme.
*CHU de Nice, Marseille, Saint-Etienne, Rennes, Paris Clamart, Paris Bondy, HFME Lyon, Nancy, Toulouse, Caen, Nantes, Poitiers, Amiens, Tarbes, Saint-Brieuc, Montpellier
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Source : Réseau CHU, le 15 septembre 2016
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Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : Dominique Salomon