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La mort inattendue (anciennement mort subite) du nourrisson survient dans les deux premières années de vie de l’enfant. Sans explication apparente, ce décès est complexe à prévenir. Mais des conseils existent dans le domaine de la pédiatrie pour protéger au mieux les petits.
Le concept de mort subite du nourrisson (MSN) apparaît dès le 19e siècle chez les Anglo-Saxons, sous le terme Sudden Infant Death Syndrome (SIDS). Il s’agit d’enfants en bonne santé, retrouvés décédés dans leur berceau sans explication apparente. La mort subite du nourrisson est « le décès brutal et inattendu, souvent pendant son sommeil, d’un enfant de moins d’un an considéré jusque-là comme bien portant ». Depuis février 2007 la Haute Autorité de la Santé (HAS) lui préfère le terme de « mort inattendue du nourrisson » et a étendu la période aux 2 premières années de l’enfant.
Les MSN surviennent à 90 % avant 6 mois, avec un pic autour de 2-4 mois, et plus souvent chez les petits garçons.
Comment prévenir ?
Chaque année en France, 400 à 500 enfants décèdent de mort subite. C’est la première cause de décès chez les enfants de moins de un an. La MSN a suivi une évolution épidémiologique marquée par une forte croissance dans les années 1970 et le début des années 1980, puis une décroissance importante. Cette baisse est liée à l’impact des campagnes en faveur d’un couchage sur le dos menées dans les années 1990 suite à l’identification du facteur de risque majeur représenté par le couchage ventral. Sur le ventre, le bébé peut être rapidement gêné par le matelas et manquer d’air.
Principale recommandation donc, couchez votre enfant sur le dos. En 15 ans, cela a permis de faire baisser le taux de mort subite du nourrisson de 75%. Dans cette position, le visage et donc les voies respiratoires sont dégagées. Evitez également l’utilisation de couettes et privilégiez les matelas rigides. Si possible, n’utilisez pas de tour de lit et ne couvrez pas à outrance l’enfant.
Par ailleurs, le tabagisme pendant la grossesse ressort de presque toutes les études épidémiologiques comme un facteur de risque important.
Source : Institut de Veille sanitaire, http://naitre-et-vivre.org/. Observatoire national de la mort inattendue du nourrisson. Sites consultés en février 2016
Ecrit par : Vincent Roche : Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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