











Accueil » Médecine » Maladies infectieuses » Moustiques : deux cas de Zika en Guyane et en Martinique
Un moustique Aedes aegypti. ©Muhammad Mahdi Karim
Ce 19 décembre, deux cas de contamination par le virus Zika ont été confirmés par le ministère en charge de la Santé. Ce virus, de la famille de la dengue, se transmet par le biais des piqûres de moustiques. Les autorités sanitaires rappellent les mesures à prendre pour s’en protéger.
Les deux cas de contamination par le virus Zika ont été identifiés en Guyane et en Martinique. « Ce virus appartient à la famille des Flaviviridae du genre Flavivirus, comme ceux de la dengue. Il se transmet d’homme à homme par l’intermédiaire d’une piqûre de moustique du genre Aedes, dont Aedes aegypti », indique le ministère. Contrairement au moustique vecteur du paludisme, l’Aedes a une activité principalement diurne avec une recrudescence d’activité le matin et en fin de journée. Il faut donc se protéger des piqûres aussi en cours de journée.
Se protéger des piqûres toute la journée
Outre les vêtements couvrants, « utilisez des produits répulsifs adaptés (en respectant les précautions d’emploi) et protégez les berceaux et poussettes [avec] des moustiquaires », souligne le ministère. Lequel recommande également aux personnes résidant ou devant se rendre dans ces régions pendant les vacances scolaires d’adopter un certain nombre de mesures visant à prévenir toute dissémination du virus :
Un virus dangereux pendant la grossesse
Les symptômes sont le plus souvent de type grippal (fièvre, maux de tête, courbatures) avec des éruptions cutanées. Le Zika peut également se manifester par une conjonctivite ou par une douleur derrière les yeux, ainsi que par un œdème des mains et/ou des pieds. A noter qu’un grand nombre de cas sont asymptomatiques.
Il n’existe pas de traitement curatif, ni de vaccin et le traitement est donc symptomatique. L’utilisation d’aspirine est fortement déconseillée en raison des risques de saignement. En outre, « les femmes enceintes sont particulièrement à risque puisque susceptibles de développer des malformations congénitales », ajoute le ministère. « Il leur est recommandé de consulter leur médecin pour assurer un suivi, si elles résident ou se rendent dans des zones où le virus est présent. »
Source : Ministère en charge de la Santé, 19 décembre 2015
Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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