Nouvel An : les enfants aussi peuvent réveillonner !

30 décembre 2014

Pour les petits comme pour les grands, la fête s’impose pour célébrer le passage à la nouvelle année. Les distractions sont sources d’énergie et de plaisir. Aucune raison donc de se priver d’une soirée animée, à condition que vos enfants soient âgés d’au moins 5 ou 6 ans. Mais comment limiter leur manque de sommeil en cette soirée du 31 ? Les précisions du Dr Marie-Françoise Vecchierini, pédopsychiatre au centre de sommeil de l’Hôtel-Dieu (Paris).

Le soir du réveillon, il est fort probable que vos petits ne rejoignent pas les bras de Morphée immédiatement après le dîner. Or c’est avant minuit que le sommeil est le plus réparateur. Toutefois, un décalage exceptionnel de l’horaire de coucher ne perturbera pas durablement son organisme.

Une nuit écourtée et agitée

« Plus les activités stimulantes surviennent tôt dans la soirée, plus elles ont un effet bénéfique sur le sommeil et majorent un endormissement lent et profond ». Malgré tout, rien ne sert de coucher le petit à l’heure habituelle. A tout âge, le sommeil ne viendra pas sous la contrainte. Le soir même :

  • Si vous autorisez les sodas, veillez à en servir en petite quantité et plutôt en début de soirée. « Bus très tardivement, les excitants auront tendance à nuire à la qualité du sommeil », souligne le Dr Marie-Françoise Vecchierini. Leur effet sur le système nerveux n’est en effet pas anodin. Une alternative,les smoothies ou les jus de fruits frais sans ajout d’additif ou de sucre, plus doux et moins stimulants ;
  • Si votre enfant souhaite regarder un dessin-animé ou un film, proposez-lui une « séance télé » en début de soirée. L’objectif étant de limiter l’exposition tardive aux écrans, ennemi juré d’un sommeil de qualité. Pour la deuxième partie de soirée, pourquoi ne pas mettre à disposition des jeux de société ou des jeux en groupe ?
  • Si vous avez permis à votre enfant de profiter de la soirée,  surveillez quand même les « premiers signes de fatigue et n’attendez pas qu’il soit épuisé pour le coucher. Au moindre bâillement, frottement des yeux ou tendance à l’irritabilité, le moment est venu de le mettre au lit. » Et ce, même s’il n’est pas encore minuit !

Enfin, le lendemain, il est possible que votre petit réclame de faire une sieste alors qu’il n’en avait plus l’habitude. Un somme après le déjeuner ne peut que lui faire du bien. Dans les jours suivants le réveillon, il faudra ensuite l’aider à « retrouver son rythme de sommeil naturel en avançant chaque jour l’heure du coucher de 30 ou 40 minutes et l’heure du lever de la même durée ».

  • Source : Interview du Dr Marie-Françoise Vecchierini, pédopsychiatre au centre de sommeil de l’Hôtel-Dieu (Paris), le 29 décembre 2014

  • Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : Dominique Salomon

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