Pour une bonne santé respiratoire… grandir près de la nature

05 octobre 2018

Parcs, jardins, champs… les espaces verts épargnent les poumons des enfants de l’impact de la pollution. A tel point qu’à l’âge adulte, ces derniers présentent un faible risque de problèmes respiratoires.

Vivre à proximité d’espaces verts protège-t-il notre santé respiratoire sur le long terme ? Pour le savoir, des scientifiques ont analysé les données de 5 415 volontaires âgés de 18 à 52 ans. Tous étaient originaires d’Estonie, d’Islande, de Norvège et de Suède.

Les chercheurs ont relevé le nombre de personnes souffrant de symptômes respiratoires, de sifflements sévères, d’essoufflement, d‘asthme déclaré sur le tard. En parallèle, l’exposition annuelle moyenne à 3 polluants a été évaluée. Idem concernant la proximité annuelle moyenne avec les espaces verts dans un périmètre de 100 mètres. Cette dernière donnée est rapportée à partir d’un indice de végétalisation appelé NDVI*.

La green attitude protectrice

Résultats, 12% des participants à l’étude souffraient de plus de 3 symptômes respiratoires, 7,7% présentait des sifflements chroniques et un asthme tardif a été diagnostiqué chez 9,4% du groupe étudié. Et ceux qui étaient épargnés avaient vécu plus longtemps auprès d’espaces verts comparé aux personnes fragiles sur le plan respiratoire.

*Normalised Difference Vegetation Index

  • Source : European Respiratory Society international Congress, le 18 septembre 2018

  • Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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