











© fizkes/shutterstock.com
Également appelé xérostomie, le syndrome de la bouche sèche trouve son origine dans la diminution de la quantité de salive produite : c’est l’hyposialie, liée à un manque d’eau, à un stress accru, à un dysfonctionnement des glandes salivaires, à la prise de certaines médicaments* ou à la survenue de certaines maladies chroniques**. Autre explication possible de la xérostomie : « un changement de composition de la salive », soulignent le site Ameli.fr.
Ce trouble peut survenir de façon passagère ou, à l’inverse, être permanent. Il est parfois isolé. Mais chez certains patients, le syndrome de la bouche sèche est associé « à une sécheresse des yeux et du vagin, voire de la peau et de la muqueuse digestive (on parle alors de syndrome sec) ».
La perception de la xérostomie va dépendre de chacun. « Certains présentent une hyposialie (faible production de salive) sans sensation de sécheresse buccale. À l’inverse, d’autres personnes disent avoir la bouche sèche, sans toutefois qu’il y ait diminution objective de la quantité de salive produite. »
Le syndrome de la bouche sèche peut provoquer différents symptômes : « une soif accrue, des problèmes bucco-dentaires, voire des difficultés pour parler, mastiquer ou absorber les aliments. » Mais aussi une sensation « d’avoir la gorge collante et sèche ». Les lèvres peuvent se fendiller et la langue s’assécher pour devenir « parfois anormalement rouge ». Autres gênes rapportées : « une impression de brûlure ou d’irritation de la bouche, surtout pendant l’absorption de nourriture épicée », une perte de goût des aliments, une mauvaise haleine, des mycoses buccales, des épisodes de gingivites (inflammation des gencives).
Et tout s’explique : la salive joue en effet plusieurs fonctions très importantes dans le fonctionnement de la sphère buccale.
A noter : notre bouche produit environ 1 litre de salive toutes les 24 heures.
*antihistaminiques, anxiolytiques, antidépresseurs et neuroleptiques, diurétiques, certains antalgiques, antiparkinsoniens, anticholinergiques, antispasmodiques, antihypertenseurs médicaments prescrits dans les chimiothérapies anticancéreuses…
**VIH/SIDA, maladie d’Alzheimer, maladie rénale chronique, diabète, maladies auto-immunes.
Source : Ameli.fr, site consulté le 13 avril 2022
Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : Emmanuel Ducreuzet
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.
Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous offrir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre quelles sections du site Web vous trouvez les plus intéressantes et utiles.
Plus d'informations sur notre politique de cookies sur nos CGU.
Ce site utilise Google Analytics pour collecter des informations anonymes telles que le nombre de visiteurs sur le site et les pages les plus populaires.
Si vous désactivez ce cookie, nous ne pourrons pas enregistrer vos préférences. Cela signifie que chaque fois que vous visitez ce site, vous devrez activer ou désactiver à nouveau les cookies.