Un pré-diabète… réversible !

14 novembre 2016

A ce jour, le diabète touche environ 415 millions de patients dans le monde. A l’origine de graves complications, ce trouble métabolique peut être évité en suivant un mode de vie équilibré. Et pour les personnes pré-diabétiques, ces changements d’habitude (alimentation saine, pratique d’un sport…) limitent le risque de développer un jour un diabète. Le point à l’occasion de la Journée mondiale dédiée organisée ce 14 novembre.

En partie liée à la malbouffe et à la sédentarité, l’incidence du diabète gagne du terrain dans le monde. Les adultes, parmi lesquelles les femmes ménopausées, y sont particulièrement sujets. Mais le diabète touche aussi de plus en plus la population infantile et adolescente. A l’échelle planétaire, ce trouble métabolique affectera 640 millions de patients en 2040, contre 415 millions estimés aujourd’hui. Un fléau alors que cette maladie augmente le risque de cécité, d’amputation, de maladies cardiovasculaires, d’insuffisance rénale et de cancers (notamment des tumeurs du foie, de la vessie et colorectale).

Principal levier contre cette épidémie, la prévention. Ainsi, un stade pré-diabétique – favorisant le développement d’un diabète – peut être enrayé en adoptant une hygiène de vie équilibrée. L’année passée, 3,8 millions de Français était considérés comme pré-diabétiques. Parmi ces personnes, 70% présentaient un risque élevé de développer un diabète de type 2 si aucune prévention n’était mise en place.

Comment réagir ?

Vous avez un doute sur votre état de santé ? N’hésitez pas à en parler à votre médecin traitant. Silencieuse,  cette phase s’avère compliquée à diagnostiquer. Mais une glycémie anormalement élevée, un surpoids, de la graisse abdominale et une hypertension artérielle constituent de nets indicateurs.

Privilégiez donc une alimentation saine ainsi qu’une activité physique régulière et adaptée. Limitez par ailleurs la consommation de tabac et d’alcool. L’application Valedia-check peut aussi vous aider en 2 minutes et 9 questions à évaluer votre profil diabétique. Votre risque est ensuite classé de faible à élevée. Et selon le résultat, une fiche conseil vous est adressée.

  • Source : Valbiotis, le 31 octobre 2016

  • Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : Dominique Salomon

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