Syndrome de malabsorption : l’Uvestérol VITAMINE A.D.E.C autorisé en ambulatoire

16 janvier 2017

Le décès d’un nouveau-né fin 2016, survenu après la prise d’Uvestérol D, avait poussé l’Agence nationale du médicament (ANSM) à suspendre sa commercialisation, par mesure de précaution, le 6 janvier dernier. La spécialité Uvestérol VITAMINE A.D.E.C avait, elle, été réservée à l’usage hospitalier. Pour permettre le suivi du traitement chez les patients qui le nécessitent, l’Agence met en place une RTU qui entrera en vigueur à la fin du mois. Elle encadrera la prescription de cette spécialité en ambulatoire.

L’ANSM met en place une recommandation temporaire d’utilisation (RTU) pour permettre un accès sécurisé en ambulatoire à l’Uvestérol VITAMINE A.D.E.C pour les patients qui le nécessitent. C’est-à-dire en dehors d’une hospitalisation.

Contre le syndrome de malabsorption

« L’usage [de ce médicament] est réservé à des situations pathologiques particulières pour lesquelles il n’existe pas d’alternative », rappelle l’agence. Il s’agit le plus souvent du « nouveau-né prématuré et [du] nourrisson présentant un risque de carence ou de malabsorption en vitamine A, D, E et C ».

Dans le cadre de la RTU, la spécialité sera « prescrite à l’hôpital et délivrée en rétrocession par les pharmacies hospitalières pour une utilisation restreinte chez les enfants qui présentent un syndrome de malabsorption (mucoviscidose, cholestase, insuffisance intestinale) », indique l’ANSM.

« Dans l’attente de sa mise en œuvre prévue d’ici la fin du mois de janvier, il est recommandé de se rapprocher de son médecin », conseille l’agence.

  • Source : ANSM, 13 janvier 2017

  • Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Vincent Roche

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