Trois bons réflexes pour soulager un mal de tête

24 octobre 2017

Avant de prendre systématiquement un antalgique pour stopper un début de céphalée, pourquoi ne pas tester l’une de ces trois méthodes antidouleur naturelles particulièrement efficaces ? La caféine, le massage à l’huile essentiel ou la tisane… 

Avant de passer à la médication pour atténuer un mal de tête, pensez aux alternatives naturelles. Mais quelles astuces privilégier ? 

Boire de la caféine. Son intérêt est double. Ce stimulant contracte les vaisseaux dilatés, une cause fréquente de maux de tête. Et associée au paracétamol, elle accélère son absorption et augmente son efficacité. Rien de tel donc pour court-circuiter un début de céphalée qu’un petit café sucré ou un grand verre de cola. L’apport de sucres permettra dans le même temps de pallier une éventuelle hypoglycémie, qui peut elle aussi être à l’origine de vos douleurs. 

Se masser avec de l’huile essentielle de Lavande. L’huile essentielle de lavande est reconnue pour son action antidouleur. Une à deux gouttes mélangées à de l’huile d’amande douce vont augmenter l’effet des auto-massages décontractants de la tête. Comment l’appliquer ? Assis(es), les coudes posés sur la table, mâchoires relaxées, bouche entrouverte, poser l’index à la hauteur de la jointure des mâchoires et faire de petits cercles qui partent vers l’extérieur, jusqu’au lobe de l’oreille. Ensuite, derrière la tête, au niveau de la nuque, pétrir la peau avec 3 doigts, comme pour détendre une pâte à modeler un peu dure. Puis accompagner le mouvement en bougeant légèrement la tête. Pour terminer, remonter avec les 2 mains autour du cou, en partant des trapèzes pour aller jusqu’aux oreilles. 

Boire une tisane de Grande Camomille. A consommer sous forme de gélules ou de tisanes, appelée également partenelle, cette plante originaire des Balkans fait des merveilles sur les maux de tête. Mais attention, elle est interdite aux femmes enceintes et à celles qui allaitent.

A noter : De forts maux de tête apparus brutalement, sans cause déclenchante nette, et résistant aux traitements habituels nécessitent impérativement un avis médical. Idem s’ils s’accompagnent de troubles neurologiques : perte soudaine de la vision d’un œil, vertiges, faiblesses dans les jambes… Une douleur toujours localisée au même endroit, qui se répète de plus en plus souvent et augmente en intensité au fil du temps, doit elle aussi vous amener à consulter.

  • Source : Ma bible de la phytothérapie, Sophie Lacoste, Quotidien Malin éditions, 648 pages, 23 euros

  • Ecrit par : Aurélia Dubuc – Edité par :Emmanuel Ducreuzet

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