











Accueil » Environnement / Consommation » Un décès sur six lié à la pollution
© aslysun/shutterstock.com
Publication des rapports du GIEC, situation préoccupante liée au record de hausse de températures recueillies à la mi-mai*, contexte électoral mettant les enjeux environnementaux sur le devant de la scène : le dérèglement climatique fait de plus en plus parler de lui.
Mais les spécialistes du sujet n’ont pas attendu 2022 pour s’en saisir et évaluer son impact sur la santé humaine. Dernier chiffre en date : selon des scientifiques américains, la pollution est à l’origine de 9 millions de décès à l’échelle mondiale.
Dans le détail, les décès liés aux sources de pollution dites modernes – la pollution de l’air ambiant et la pollution chimique émanant de la production industrielle – sont en augmentation.
En 2019, la pollution de l’air ambiant était responsable de 4,5 millions de décès, contre 4,2 millions enregistrés en 2015 et 2,9 millions en 2000. La pollution chimique a coûté la vie à plus de 1,8 million : + 66% comparé aux données de 2000. Et toujours en 2019, la pollution de l’eau était à l’origine de 1,36 million de décès.
L’impact de ces émissions masque les améliorations liées aux efforts déployés pour réduire l’empreinte écologique, notamment auprès des populations précaires (air ambiant dans les foyers, pollution de l’eau).
Mais quel serait l’impact « d’une nette réduction des émissions face à cette menace planétaire ? », interroge le Pr Philip Landrigan, directeur du Global Public Health Program and Global Pollution Observatory**, et co-auteur de cette publication. « Prévenir les émissions de pollution peut ralentir les perturbations climatiques et bénéficier à la santé de la planète et des Hommes. Pour cela, nous appelons à une transition massive et rapide pour en finir avec les énergies fossiles et valoriser l’utilisation des énergies renouvelables. » A ce sujet, les chercheurs en profitent pour rappeler la corrélation « entre la pollution, les changements climatiques et la biodiversité ».
*notamment en Inde et au Pakistan
**Boston College, Massachusetts, Etats-Unis
Source : Lancet Planetary Health, le 17 mai 2022
Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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