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Par la croyance en l’existence d’un au-delà, la religion ou tout simplement une sérénité sur la finitude de la vie, certains d’entre nous se disent relativement tranquilles à l’idée, qu’un jour, leur dernier souffle surviendra.
Mais de façon générale, nous sommes nombreux à appréhender la fin de notre vie. A ce sujet, deux « stratégies » peuvent être adoptées : mettre à distance cette réalité en se sentant quelque part immortel. Ou, à l’inverse, ressentir une réelle crainte à l’idée de vieillir pour un jour, de façon inéluctable, passer l’arme à gauche. « L’Homme a du mal à se représenter sa fin. L’idée du néant est insupportable. »
Pourtant, nous entrons en contact assez tôt avec la notion de finitude. « C’est habituellement vers l’âge de huit ans que l’enfant envisage l’idée abstraite de la mort. Puis elle est rejetée au-dessous du niveau de la conscience », décrit le Dr Claude Bersay, vice-présidente de la Société de Thanatologie. « Elle réapparaît cependant dans certaines circonstances, par exemple lorsque l’avion où nous avons pris place commence à tanguer ou et surtout lorsque la maladie arrive. »
Comme le rappelle le Dr Claude Bersay, « c’est l’angoisse existentielle face à notre destin. La mort ne peut pas être acceptée comme naturelle ». Quand cette peur de la mort prend trop d’ampleur au quotidien, elle se transforme en phobie. Mais pas n’importe quelle phobie : les spécialistes parlent en effet de thanatophobie.
Avant de parler de la mort, avancer en âge rime dans un premier temps avec changement de la forme cognitive, physique, voire la perte d’autonomie. Certains restent optimistes et profitent de chaque instant malgré la vieillesse qui les gagne. D’autres se réveillent chaque matin en réalisant, souvent le plus silencieusement du monde, que le plus gros est derrière eux. Beaucoup d’émotions peuvent survenir : de la mélancolie, de la tristesse, de l’injustice quand ce n’est pas un sentiment de colère si des regrets ou des remords viennent s’amonceler dans les dernières années de vie.
Si ce sujet vous envahit, il peut être utile de vous confier à un psychologue ou à un psychiatre. Ces séances peuvent aussi vous faire du bien si vous traversez une crise de la fin de vie, des souffrances physiques et psychiques dans le cadre d’une maladie, ou si vous rencontrez des difficultés à tout simplement accepter de vieillir. Vous pourrez confier vos ressentis à ce spécialiste qui pourra selon les situations vous aider à atténuer vos appréhensions. Et peut-être aider à mieux profiter du présent : la vie !
Source : Cairn.info, site consulté le 23 janvier 2023
Ecrit par : Laura Bourgault - Édité par : Emmanuel Ducreuzet
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