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© Puwadol Jaturawutthichai/shutterstock.com
2 millions de décès des suites d’un AVC en 1990, 3 millions en 2019… 5 millions en 2030 ? C’est la projection peu réjouissante récemment publiée dans Neurology, la revue médicale de l’Académie américaine de neurologie. Elle est tirée d’une étude basée sur l’analyse de données du Global Health Data Exchange, une banque de données de santé mondiale, recueillies entre 1990 et 2019.
Les chercheurs chinois à l’origine de l’étude se sont tout particulièrement intéressés à l’AVC ischémique, le plus fréquent des AVC. Il se traduit par l’obstruction d’une artère cérébrale, qui bloque la circulation sanguine dans le cerveau et peut entraîner de lourdes conséquences, dont le décès. Ses symptômes, qui doivent conduire à appeler les secours sans attendre : difficulté à s’exprimer, paralysie faciale avec bouche de travers, perte de force d’un bras ou d’une jambe, anomalie brutale de la vision.
Ce type d’AVC augmente donc de manière régulière et continue depuis trois décennies. Cela s’explique par l’augmentation et le vieillissement de la population mondiale, mais aussi par « la combinaison de facteurs liés au mode de vie », indiquent les auteurs.
Au total, les chercheurs ont relevé sept facteurs de risques majeurs, qui contribuent à l’augmentation des AVC ischémiques : le tabagisme, une alimentation riche en sodium, l’hypertension artérielle, l’hypercholestérolémie, le dysfonctionnement rénal, l’hyperglycémie et un IMC élevé.
Pour diminuer le risque de subir un AVC (en France, 28% des personnes concernées décèdent dans l’année qui suit l’attaque cérébrale), mieux vaut donc agir en amont. Arrêter de fumer, modifier son alimentation, pratiquer une activité physique… font partie des habitudes à adopter, si ce n’est pas déjà le cas.
Il est également conseillé de faire surveiller régulièrement son taux de cholestérol et sa tension (6 millions de Français sont hypertendus sans le savoir). Et de prendre au sérieux les symptômes de l’AIT, l’accident ischémique transitoire, qui ressemblent à ceux de l’AVC mais ne causent pas de dommage. Après un AIT, près d’une victime sur cinq développe un véritable AVC dans les trois mois suivants
Source : Neurology
Ecrit par : Charlotte David - Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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