











Accueil » Médecine » Maladies cardiovasculaires » Anévrisme de l’aorte abdominale : de quoi parle-t-on ?
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Allant de la sortie du cœur jusqu’à l’abdomen en passant par le thorax, l’aorte abdominale est indispensable à l’oxygénation du cerveau. Mais aussi d’organes comme le foie et l’intestin. Ce mécanisme vital est altéré en cas d’anévrisme. Lequel se manifeste par une dilatation puis une rupture de l’aorte au niveau de la poche abdominale provoquant une hémorragie souvent mortelle.
Artère principale de l’organisme, l’aorte abdominale part du cœur pour traverser le thorax et rejoindre l’abdomen où elle irrigue plusieurs organes. Ainsi son fonctionnement assure par exemple l’oxygénation du foie et des intestins, mais aussi du cerveau.
Lorsque cette artère vitale se dilate au niveau de l’abdomen, on parle d’anévrisme de l’aorte abdominale. Lorsqu’elle se rompt, la rupture de l’anévrisme survient, entraînant alors une hémorragie massive souvent mortelle. En effet, 80% des patients décèdent avant hospitalisation ou en périopératoire. Un dépistage efficace permettrait pourtant de réduire ce taux à 3%.
Les hommes de plus de 60 ans ?
L’anévrisme de l’aorte abdominale se déclenche principalement chez les hommes de plus de 60 ans. Mais les sujets plus jeunes et les femmes ne sont pas épargnés.
Les principaux facteurs de risque ? Les maladies cardiovasculaires… avec l’athérosclérose en première place, ce dépôt anormal et asymptomatique de plaques graisseuses dans les artères. Les conséquences du tabac, de l’hypertension artérielle, du surpoids et des antécédents familiaux sont aussi préjudiciables.
L’anévrisme de l’aorte abdominale peut être précédé par des douleurs lombaires ou abdominales. Mais ce n’est pas toujours le cas. Globalement cette atteinte est asymptomatique, d’où son caractère urgent lorsque la rupture de l’artère survient.
Cette anomalie peut cependant être découverte de façon fortuite par une échographie effectuée dans le but de trouver l’origine d’un mal de ventre ou une maladie de la prostate par exemple.
A noter : Après 60 ans, la prévalence de l’AAA est de 4% à 8% chez l’homme et de 1% à 3% chez la femme.
Source : Que Choisir Santé, n°124, février 2018
Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : Dominique Salomon
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