Anomalies congénitales : 27 000 cas par an
09 avril 2014
L’Institut de veille sanitaire (InVS) vient de publier pour la première fois des estimations nationales sur le nombre d’anomalies congénitales en France. Des chiffres à prendre avec prudence. Il s’agit en effet d’une extrapolation nationale effectuée à partir des données issues de 7 régions françaises. Soit « un peu plus » d’un cinquième des naissances.
Les sept registres des naissances qui ont servi de socle à ce travail sont ceux provenant d’Alsace, des Antilles, d’Auvergne, de Bretagne, de Paris, de la Réunion et de Rhône-Alpes. Selon l’InVS, « la prévalence totale des nouveau-nés ou fœtus porteurs d’anomalies congénitales en France est estimée en 2011 à 3,3 cas pour 100 naissances, soit autour de 27 000 cas par an. Cela représente environ 20 000 nouveau-nés vivants, 400 mort-nés et 7 000 interruptions médicales de grossesse (IMG) ».
2 400 cas de trisomie 21
Sur les 21 anomalies congénitales recensées – selon des critères de gravité, de fréquence et de prise en charge – la trisomie 21 est la plus fréquente. Chaque année dans notre pays, 2 400 nouveaux cas sont observés (chiffres de 2011), soit une prévalence de 0,3% des naissances.
Sont ensuite concernés les hypospadias (1 700 cas), une malformation congénitale du pénis. Celui-ci présente un orifice urinaire situé sur sa face inférieure. Puis les fentes labio-palatines (1 300 cas), lesquelles étaient autrefois appelées « bec-de-lièvre », les malformations du tube neural (520 cas d’anencéphalie et 510 cas de spina-bifida) et les malformations cardiaques (400 cas de transposition des gros vaisseaux, 330 d’hypoplasies du ventricule gauche et 280 cas de tétralogie de Fallot).
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Source : Institut de Veille sanitaire, 9 avril 2014
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Ecrit par : David Picot – Edité par Dominique Salomon