











Accueil » Santé Publique » Vaccinations » Bronchiolite : le traitement préventif Beyfortus remboursé à la rentrée
© Tatevik Bagdasaryan/shutterstock.com
Dans son avis du 1er août, la Haute autorité de Santé (HAS) a donné son feu vert pour le remboursement du Beyfortus, un traitement préventif indiqué en pédiatrie en prévention de la contamination par la bronchiolite. A ce jour, il s’agit du seul médicament efficace pour protéger la population pédiatrique contre cette infection des voies respiratoires inférieures due au virus respiratoire syncytial (VRS).
Beyfortus est le nom commercial du nirsevimab, un anticorps monoclonal de synthèse développé par les laboratoires Sanofi et Astra-Zeneca. Il ne s’agit donc pas d’un vaccin, qui apprend au corps à fabriquer les anticorps. Là, on injecte directement dans l’organisme les anticorps capables de lutter contre le virus.
En prévention du risque de complication et d’hospitalisation, tous les enfants qui naîtront pendant la saison épidémique (octobre à mars) pourront bénéficier, dans les jours suivant l’accouchement, du traitement Beyfortus. Ou bien dans les premiers mois de vie du nourrisson. Dans la première année de l’enfant, avant la saison épidémique, le médicament sera aussi délivré en pharmacie sur prescription du pédiatre ou du médecin généraliste.
Chaque année, la bronchiolite atteint 30% des nouveau-nés. Cette maladie « n’impose que rarement l’hospitalisation » comme le rappelle la HAS. Dans le détail, 2 à 3% des tout petits sont hospitalisés pour des complications d’une bronchiolite. Et quand les services d’urgence peinent à assurer la prise en charge faute de personnel, la situation peut se tendre, comme ce fut le cas l’hiver dernier.
Aux Etats-Unis, la Food and drug administration (FDA), agence américaine du médicament, est favorable au remboursement du Beyfortus chez les nouveau-nés et nourrissons nés pendant la saison virale ou au début de leur premier saison d’exposition virale. Sont aussi concernés les enfants jusqu’à l’âge de 2 ans s’ils présentent une vulnérabilité particulière face à une infection sévère par le VRS.
Source : Haute autorité de Santé (HAS), le 1er août 2023
Ecrit par : Laura Bourgault – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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